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Le lundi 28 mai 2012, élèves et parents d’élèves de l’école Kombissiri D « Nayimi » ont été plongés dans la stupeur. Pendant qu’un orage sepréparait en début d’après-midi, la foudre a mortellement frappée deux élèves et blessée 7 autres d’entre eux, dont un grièvement.

C’est la ville de Kombissiri toute entière qui était plongée dans émoi, ce lundi 28 mai 2012. C’est en début d’après-midi, en effet, que le drame est survenu. Pendant qu’un orage se préparait et que les
élèves de l’école Kombissiri D « Nayimi », secteur 4 de ladite ville, se reposaient sous un arbre, non loin de l’école, aux environs de 13 heures, la foudre, comme par un sortilège, est venue s’abattre sur le groupe d’enfants tuant sur le champ deux élèves et blessant 7 autres dont un grièvement qui  d’ailleurs, a été évacué à Ouagadougou. La consternation mêlée à l’incompréhension se lisaient sur tous les visages, lorsque notre équipe est arrivée sur les lieux. Conduit sur les lieux du drame,
nous comprenions l’étrangéité du drame. En dehors des chaussures abandonnées sous l’effroi par les élèves, aucun indice n’indique qu’en ces lieux un horrible drame s’est produit.

  L’arbre sous lequel le drame s’est produit
ne porte pourtant aucun stigmate de la foudre

Pas la moindre trace de la foudre ni sur le sol, ni sur l’arbre sous lequel se reposaient les élèves.  Pourtant l’horrible réalité est là, Kafando Hamidou, élève de la classe de CM2 « A » et Adama en classe de CE2 ne retourneront plus en classe. Tout comme leurs élèves, les enseignants, encore sous le choc ont accepté de nous relater le film du drame. « C’était entre 13h – 14h, il y a une pluie qui se préparait, avant même qu’il commence à goutter, on entendait le coup de tonnerre, c’est à ce moment que les élèves ont accouru pour m’informer que la foudre a frappé des élèves dans la cour de l’école. Je me suis déporté sur les lieux, car j’habite à côté de l’école et j’ai alerté les notabilités du village dont certains ont appelé l’ambulance.  Quand, ils sont arrivés, nous avons constaté qu’un des enfants était mort sur le coup, et c’est à l’Hôpital que le second est décédé », nous confie avec une voix chargée d’émotions, Seydou
Ouédraogo, maître de la classe de CM2. 

  Seydou Ouédraogo et Sylvestre Ouédraogo,

les enseignants qui ont été témoins du drame

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