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POLITIQUE


PRESIDENTIELLE 2010: Zoula promet 100% de voix au candidat Blaise Compaoré

En marge de la tournée officielle du candidat de la majorité présidentielle dans les provinces et villages du Burkina pour présenter son programme aux populations, les cadres de Zoula, localité située dans la province du Sanguié, dans la région du Centre-Ouest, ont organisé un meeting afin de convaincre les populations de la localité à voter leur candidat, Blaise Compaoré. A l’issue du meeting, les populations ont montré leur adhésion au programme et promis de voter à 100% pour leur candidat. C’était le vendredi 12 novembre dernier. C’est aux environs de 13h que la place du marché de Zoula a véritablement commencé à se peupler, si bien qu’à partir de 13h 30 mn, le lieu retenu pour le meeting était bondé de monde et ce, en dépit du fait que ce n’était pas jour de marché, encore moins jour férié. La place du marché de Zoula était parée aux couleurs du candidat-président. Tour à tour, les fils de la localité se succèderont pour démontrer aux populations les raisons de voter leur candidat. Le représentant des jeunes de Zoula, Jean Noël Baziémo, a appelé tous les jeunes du village, sans exception, à « ne regarder ni à gauche, ni à droite, mais à aller droit devant eux », à se mobiliser comme un seul homme afin d’assurer une victoire éclatante à celui qu’ils appellent le « sauveur ». Les raisons avancées par ce dernier sont, entre autres, la dotation de Zoula en infrastructures sanitaire et sociales : « Blaise Compaoré a fait ce qu’aucun autre n’a fait pour le pays, en général, et pour Zoula, en particulier. Notre président a construit des infrastructures pour les populations de Zoula». Il a ensuite intimé aux jeunes de sortir massivement le 21 novembre prochain afin de voter massivement le candidat Blaise Compaoré, pour prolonger son mandat pour les 5 années à venir et même au delà. Même son de cloche pour son successeur, Jean Marie Baziémo. Celui-ci, en effet, a fait remarquer à ses interlocuteurs que « les actions du candidat de la majorité dépassent toutes les frontières ». Car, souligne-t-il, les infrastructures telles que le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) et la maison des jeunes appartiennent à tous sans distinction de partis politiques. « Quand un malade se rend à l’hôpital, on ne lui demande pas son parti politique avant de le soigner ». Pour convaincre davantage le public attentif, Jean Marie Baziémo leur a annoncé, l’arrivée très prochaine de l’électricité dans la localité et, a-t-il précisé, « il ne s’agit pas de promesse, puisque les travaux on déjà démarrer »; toute chose qui a rencontré les acclamations du public. Pour « témoigner donc sa reconnaissance à son bienfaiteur pour avoir atténué sa souffrance», il a invité la population à voter massivement pour le candidat de la majorité. Car, pour lui, cela est « une question d’honneur ». Conscient qu’assurer « une victoire propre et éclatante » à son candidat, au soir du 21 novembre prochain, ne peut se faire sans une participation massive au scrutin, Dr Louis Bazimo a invité tous ceux qui n’ont pas encore retiré leur carte d’électeur et leur Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) à le faire dans les plus brefs des délais. Et comme un signe de la détermination des populations de Zoula à se mobiliser pour l’occasion, le maire de la commune de Réo, et par ailleurs directeur de la campagne présidentielle du candidat de la majorité, Mathieu Bayala, a annoncé que Zoula « a enregistré le plus fort taux d’inscription sur les listes électorales et également de retrait des cartes d’électeur ». Les populations, d’une seule voix ont promis à leurs cadres de voter massivement pour le candidat Compaoré le 21 novembre prochain afin, avec 100% de voix, de sorte que Zoula vienne en tête au niveau provincial, voire national. Afin de s’assurer que les populations comprennent bien comment voter et surtout pour que celles-ci ne se trompent pas dans le choix du candidat, un cours sur les différentes étapes du vote a été improvisé par Dr Louis Bazimo. A l’issue de ce cours, il y a eu la phase des exercices pratiques, histoire de vérifier si les explications avaient été assimilées. Quant au directeur provincial de campagne, Mathieu Bayala, il a convié tous les habitants de Zoula au grand meeting provincial, le jeudi 18 novembre prochain, à Réo, chef-lieu de province. Les populations, elles, ont renouvelé une fois de plus leur promesse : « faire 100% pour Blaise Compaoré ».

Par Philippe Bouélé BATIONO


15/11/2010
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COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRE DU 8 JANVIER 2014

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

MINISTERE DE LA COMMUNICATION               BURKINA  FASO

                 ------------                                         Unité - Progrès - Justice                                                                                  

                 C A B I N E T                                             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMPTE RENDU DU CONSEIL

DES MINISTRES

 

(MCOM N°001 - 2014)

------------------

 

 

 

 

 

                                                            

                                          

                                        

                                                                 Alain Edouard TRAORE

                                                         Officier de l’Ordre National

 

 

                                                                 

                                                          

                                 

 

 

                                                               Ouagadougou, le 8 janvier 2014  

                           

 

 

 

 

 

 

Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 8 janvier 2014

en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13  H 30 mn

sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,

Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

 

 

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,

entendu des communications orales,

procédé à des nominations,

et autorisé des missions à l’étranger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  1. I.          DELIBERATIONS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports :

Le premier rapport est relatif à l’examen d’un projet de loi portant autorisation de ratification de trois (03) conventions adoptées dans le cadre de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

La ratification de ces conventions par notre pays vise à renforcer le cadre juridique en matière de radioprotection et à offrir plusieurs possibilités de coopération avec l’AIEA et les pays membres.

Le second rapport est relatif à un Accord de siège entre le Gouvernement du Burkina Faso et la Fondation Hanns Seidel.

L’adoption de cet accord de siège  vise à donner à la Fondation Hanns Seidel les moyens juridiques et sécuritaires nécessaires pour un meilleur accomplissement de ses missions dans notre pays.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté sept (07) rapports :

Le premier rapport est relatif au Rapport statistique national 2012 et au programme statistique national 2014.

Le rapport statistique national 2012 a relevé des acquis en matière de création de services, de coordination et de renforcement des capacités des structures pour la réalisation des activités statistiques.  

Le programme statistique national 2014 porte principalement sur la réalisation d’enquêtes de grande envergure sur les conditions de vie des ménages, l’emploi, le secteur informel, les entreprises et le cheptel.   

L’adoption de ce rapport permet de rendre opérationnel la mise en œuvre et le suivi des productions statistiques nécessaires à l’évaluation des stratégies de développement, notamment la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

Le deuxième rapport est relatif à la situation du secteur de la microfinance au 31 décembre 2012.

Au 31 décembre 2012, les principaux indicateurs d’accès faisaient ressortir un encours d’épargne de 139,337 milliards de francs CFA contre 98, 414 milliards de francs CFA en fin décembre 2011, soit une hausse de 41,58%.

L’encours de crédit se chiffrait à 96,153 milliards de francs CFA durant la même période contre 85,241 milliards de francs CFA en fin décembre 2011, soit une hausse de 12,81%.

Le nombre de bénéficiaires directes des prestations des Systèmes financiers décentralisés (SFD) est passé de un million deux cent douze mille cent un (1 212 101) en 2011  à un million trois cent quatre-vingt-huit mille cinq cent vingt-six (1 388 526) en 2012,  soit une hausse de 14,56%.

Il ressort que le secteur de la microfinance connaît une croissance continue et s’impose comme un secteur essentiel dans le développement de notre économie.

Le Conseil a instruit les autorités de tutelle au renforcement des capacités en matière d’inspection et à la poursuite des actions de concertations avec les autorités locales et administratives sur le nouveau cadre juridique du secteur de la microfinance au Burkina Faso.  

Le troisième rapport est relatif aux plans de passation des marchés publics, gestion 2014.

L’adoption de ce rapport permet de fixer avec précision la nature et l’étendue des besoins et de préciser les taux de répartition des marchés publics par procédure convenue. 

Le quatrième rapport est relatif à la location de bâtiments au profit de l’administration au titre de l’année 2013.

L’adoption de ce rapport permet de mettre à la disposition des départements ministériels des locaux adaptés à leurs besoins afin de leur permettre de répondre plus efficacement aux nouvelles exigences de leurs missions.

Le cinquième rapport est relatif à la conclusion d’un marché pour l’acquisition de seize (16) véhicules au profit de l’administration.

Au terme de ses délibérations, le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à la société CFAO MOTORS BURKINA pour un montant de sept cent vingt six millions trois cent soixante dix huit mille (726 378 000) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2013.

Le sixième rapport est relatif à l’audit des marchés publics approuvés en 2012.

Au total, cent cinquante trois (153) marchés publics de sources de financements diverses ont été audités dont soixante treize (73) conclus par les différents ministères et institutions, quatre (04) par les collectivités territoriales, dix huit (18) par les Etablissements publics de l’Etat (EPE) et cinquante huit (58) par les projets et programmes.

Le montant de ces marchés audités s’élève à cinquante huit milliards six millions sept cent soixante seize mille cent cinquante neuf (58 006 776 159) francs CFA, soit 22,57% du montant total des marchés approuvés en 2012 qui est de deux cent cinquante six milliards neuf cent quatre vingt cinq millions trois cent vingt trois mille six cent quatre vingt quatorze (256 985 323 694) francs CFA.

Au terme de ses délibérations, le Conseil a instruit les ministères concernés à prendre des dispositions nécessaires pour le suivi et la mise en œuvre des recommandations de l’audit. 

Le septième rapport est relatif aux résultats de l’appel d’offres pour la réalisation des travaux de réhabilitation de la route communautaire CU9 Koupéla-Tenkodogo-Bittou-Cinkansé-frontière du Togo et de la bretelle de Mogandé.

Au terme de ses délibérations, le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SOROUBAT pour un montant cumulé de soixante quatorze milliards quatre cent cinq millions sept cent dix huit mille seize (74 405 718 016) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de vingt quatre (24) mois.

Le financement est assuré par le Don FAD N° 2100 155 023 018,        le prêt FAD N° 2100 150 027 044, le Don KfW et le budget de l’Etat.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DE L’ENERGIE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale des mines.

Son adoption permet de doter la Commission nationale des mines d’un cadre juridique adéquat pour son organisation et de prendre en compte tous les acteurs institutionnels impliqués dans la gestion du secteur minier au Burkina Faso.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Plan d’actions pour la mise en œuvre de mesures urgentes dans le secteur de l’environnement et du développement durable.

L’adoption de ce rapport permet de renforcer les capacités opérationnelles du ministère de l’Environnement et du développement durable.

 

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Secrétariat permanent du Comité interministériel des droits humains et du Droit international humanitaire.

L’adoption de ce décret permet au Comité de se doter d’un cadre juridique adéquat pour l’organisation de son Secrétariat exécutif et d’opérationnaliser les départements concernés dans la mise en œuvre des droits humains et du Droit international humanitaire dans notre pays.

 

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION 

Le Conseil a adopté deux (02) rapports :

Le premier rapport est relatif à un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Agences régionales de développement (ARD).

L’adoption de ce décret permet la mise en place des Agences régionales de développement (ARD) dans les régions afin de booster le développement local.

Le second rapport est relatif à un décret portant adoption du Plan d’actions intérimaire (PAI) 2014-2015 du Cadre stratégique de mise en œuvre de la décentralisation (CSMOD).

L’adoption de ce décret permet l’opérationnalisation ²de ce Plan conformément aux orientations du Cadre stratégique de mise en œuvre de la décentralisation au Burkina Faso.

 

 

 

 

 

 

 

 

II. COMMUNICATIONS ORALES

 


II.1. Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale a fait au Conseil une communication relative à la visite de travail du Président de la commission de la CEDEAO le 13 janvier 2014 dans notre pays.

Cette rencontre de travail se tient dans le cadre du mandat confié à son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, par ses Pairs de la CEDEAO sur la mise en œuvre des protocoles relatifs à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO.  

II.2. Le ministre de la Promotion de la femme et du genre a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 3ème édition de la Semaine nationale des arts culinaires (SNAC) sous le thème : « Arts culinaires et création d’emploi au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives ».

Elle a par ailleurs informé le Conseil de l’organisation conjointe du 3ème forum national des femmes et de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2014 à Banfora, Région des Cascades, sous le thème : « Entreprenariat féminin : problématique du financement des activités économiques des femmes au Burkina Faso ».

II.3. Le ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la rencontre annuelle des représentants, délégués et directeurs des écoles de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à Bobo-Dioulasso, du 13 au 15 janvier 2014.

 

II.4. Le ministre des Sports et des loisirs a fait au Conseil une communication relative à la participation des Etalons locaux de football à la phase finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2014 en Afrique du Sud, du 11 janvier au 2 février 2014.

Il a en outre informé le Conseil de la victoire de Alexis Kaboré dit Yoyo au Championnat mondial de Boxe WBC dans la catégorie des poids super coq.

Le Conseil adresse ses vives félicitations au Champion du monde et ses encouragements aux Etalons locaux.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III. NOMINATIONS

 

 

 

 

 

 

 

 

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. A.  AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

-      Monsieur Ambroise SILGA, Mle 22 129 Y,  Conseiller des affaires étrangères, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la république du Tchad ;

-      Monsieur Antoine SOMDAH, Mle 74 708 W, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la Fédération de Russie.

  1. B.  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

-      Monsieur Youssouf ROAMBA, Mle 12 433 Z,  Inspecteur du travail et des lois sociales, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Djeddah en Arabie Saoudite ;

-      Monsieur Patoinmedegba Cyr Robert OUEDRAOGO,               Mle 118 861 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de cabinet du ministre délégué chargé de la coopération régionale ;

-      Madame Madina GANOU/DIABY KASSAMBA, Mle 25 828 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice générale de la coopération régionale ;

-      Monsieur Léopold Tonguenoma BONKOUNGOU, Mle 59 721 U, Conseiller des affaires étrangères, 1ère  classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des organisations d’intégration régionale ;

-      Monsieur Yaya BITIE, Mle 118 862 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon est nommé deuxième Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Moscou (Fédération de Russie) ;

-      Monsieur Yssoufou SAWADOGO, Officier, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan en République de Côte-d’Ivoire.

  1. C.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE ET DU TOURISME

-      Monsieur Atouroukou Jules ITINI, Mle 22 375 W, Professeur des lycées et collèges, 2ème classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 

-      Madame Lamoussa Rosalie BALIMA, Mle 23 04 309 Y, Spécialiste en tourisme, 1ère catégorie, 14ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

 

-      Monsieur Samuel GARANE, Mle 216 781 N, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général du tourisme ;

 

-      Monsieur Irénée SAWADOGO, Mle 50 241 G, Professeur certifiés des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’observatoire national du tourisme ;

-      Monsieur Abdoulaye DIONI, Mle 216 780 F, Administrateur des services touristiques, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la coopération et du développement des initiatives locales ;

 

-      Monsieur Michel SABA, Mle 43 994 A, Professeur certifié,       1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du centre régional des arts vivants en Afrique (CRAV-Afrique).

 

  1. D.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

-        Monsieur Pazagwendé Brice Evance ZOUNGRANA, Mle 80 540 T, Pharmacien, 1ère catégorie, 5ème échelon, est nommé Directeur de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles.

 

  1. E.   AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

 

-        Monsieur Roch Mathurin OUEDRAOGO, Mle 12 14, Inspecteur des services postaux et financiers, 3ème catégorie, 16ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 

-        Monsieur Thomas SAWADOGO, Mle 28 188 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Catégorie P4, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

 

 

 

 

 

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

  1. A.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02)  décrets :

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) :

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-      Monsieur William Alassane KABORE, Mle 49 364 X, Inspecteur divisionnaire des douanes ;

-      Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants :

-      Monsieur Anselme Fatogoma SANOU, Officier des Forces armées nationales.

Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur :

-      Monsieur Alli OUEDRAOGO, Mle 23 494 S, Professeur certifié des lycées et collèges.

 

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :

-      Monsieur Manu Bertrand Owen KPODA, Mle 111 293 P, Administrateur civil.

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :

-      Monsieur T. Emmanuel Lambert YODA, Mle 2 319 087 F.

Au titre du corps professoral permanent de l’Ecole nationale des Douanes (END) :

-      Monsieur Casimir OUEDRAOGO, Mle 51 970 D, Inspecteur divisionnaire des douanes.

Au titre du personnel de l’Ecole nationale des Douanes:

-      Monsieur Mathieu BAYALA, Mle 113 264 U, Contrôleur des douanes.

Au titre du bureau des élèves de l’Ecole nationale des Douanes:

-      Monsieur Adolphe GOUBA, Mle 36 141 N, Elève Inspecteur divisionnaire des douanes.

Le second décret nomme Monsieur William Alassane KABORE,     Mle 49 364 X, Inspecteur divisionnaire des douanes, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END).

 

 

  1. B.  AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DE L’ENERGIE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société minière IAMGOLD ESSAKANE SA :

Au titre du ministère des Mines et de l’énergie :

-      Monsieur Emmanuel NONYARMA, Mle 151 368 T, Ingénieur du Génie électrique.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-      Monsieur Kuilbila Jean Sylvestre SAM, Mle 49 365 F, Inspecteur divisionnaire des douanes.

  1. C.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets :

Le premier décret nomme Monsieur Yves DAKOUO, Mle 29 298 J, Maître de conférences, Administrateur représentant le ministère de la Culture et du tourisme au Conseil d’administration du Musée national du Burkina.

Le second décret nomme Monsieur Yves DAKOUO, Mle 29 298 J, Maître de conférences,  Président du Conseil d’administration du Musée national du Burkina.

 

  1. D.  AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS 

Le Conseil a adopté deux (2) décrets :

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) :

Au titre du ministère des Infrastructures, du désenclavement et des transports :

-      Monsieur Pascal YAMEOGO, Mle 28 056, Ingénieur des travaux publics.

Au titre du ministère des Affaires étrangères et de la coopération régionale :

-      Madame Mireille SAMA/BICABA, Mle 92 325 R, Conseiller des Affaires étrangères.

Le second décret nomme Monsieur Pascal YAMEOGO, Mle 28 056, Ingénieur des travaux publics, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).    

  1. E.   AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

Le Conseil a adopté quinze (15) décrets :

Le premier décret renouvelle le mandat  de Monsieur Tiga Jean Marie NONGUIERMA, Mle 15 366 D, Inspecteur du travail, Administrateur représentant le ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants  du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Bougré ZEBANGOMle 25 101 G, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré, Administrateur représentant les travailleurs du secteur de l’éducation au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Ouahigouya.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Jean Gustave COMBARY, Mle 20 708 F, Instituteur certifié, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada N’Gourma.

Le quatrième décret renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua :

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-      Monsieur Ousmane KABORE, Mle 34 026 C, Inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :

-      Monsieur Karlé ZANGO, Mle 111 287 K, Inspecteur du travail et des lois sociales.

Au titre des travailleurs du secteur de l’éducation de base :

-      Monsieur Yamba NANA, Mle 25 065 F, Instituteur principal.

Le cinquième décret renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila

Au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

-      Madame P. Edith KAFANDO/KOARA, Mle  18 281, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-      Monsieur Joachim ZONGO, Mle 70 667 T, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :

-      Monsieur  Hamidou TRAORE, Mle 46 869 B, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Le sixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso :

Au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

-      Monsieur Lamissa TRAORE, Mle 16 992 X, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré.

 

Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur :

-      Monsieur Batia Bavapoula SOGO, Mle 48 465 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi :

-      Monsieur Moumine SISSAO, Mle 212 373 S, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre des travailleurs du secteur de l’éducation de base :

-      Monsieur Mikaïlou TRAORE, Mle 55 182 T, Instituteur certifié.

Le septième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dédougou :

Au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

-      Monsieur Dieudonné ROUAMBA, Mle 16 808 T, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré ;

-      Monsieur Yénilé KADINZA, Mle 37 300 D, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré.

 

 

Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur :

-      Madame Rasmata OUEDRAOGO, Mle 44 006 F, Inspecteur de l’Enseignement secondaire.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :

-      Monsieur André GANSONRE, Mle 59 697 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi :

-      Monsieur Dendéol Iminazi SOMDA, Mle 117 340 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.

Au titre des travailleurs du secteur de l’éducation de base :

-      Monsieur Séma BLEGNE, Mle 27 086 L, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré.

Le huitième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Ouahigouya :

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-      Monsieur Ousmane Luc OUEDRAOGO, Mle 23 806 S, Inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur :

-      Madame Ouamnogma Bernadette YOUGO/SAWADOGO,       Mle 21 707 P, Inspecteur de l’Enseignement secondaire.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :

-      Monsieur Mahama TAKO, Mle 212 385 A, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi :

-      Monsieur Moussa BANGRE, Mle 225 908 Z, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre du personnel :

-      Madame Aïsseta OUEDRAOGO, Mle 27 503 J, Conseiller pédagogique.

Le neuvième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila :

Au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

-      Madame Marie Paule YAMEOGO/SAWADOGO, Mle 20 100 E, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré.

Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur :

-      Monsieur Karima Ambroise COLOGO, Mle 10 802 R, Inspecteur de l’Enseignement secondaire.

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi :

-      Madame Marie Odile COMPAORE, Mle 506 885 Z, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre des travailleurs du secteur de l’éducation de base :

-      Monsieur K. Appolinaire KABORE, Mle 20 039 C, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

Le dixième décret nomme Monsieur Salfo TAPSOBA, Mle 18 413 W, Professeur certifié des lycées et collèges, Administrateur représentant le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada N’Gourma.

Le onzième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua :

Au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

-      Monsieur Emile KAHOUN, Mle 52 245 X, Professeur certifié des lycées et collèges ;

-      Monsieur Dari Anselme DAH, Mle 41 423 G, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré.

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi :

-      Monsieur Soumaïla SANA, Mle 117 342 Z, Conseiller de Jeunesse et d’éducation permanente.

Le douzième décret nomme Monsieur Emile KAHOUN, Mle 52 245 X, Professeur certifié des lycées et collèges, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua.

Le treizième décret nomme Monsieur Dieudonné ROUAMBA,      Mle 16 808 T, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dédougou.

Le quatorzième décret nomme Madame Marie Paule YAMEOGO/SAWADOGO, Mle 20 100 E, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré, Présidente du Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila.

Le quinzième décret nomme Monsieur Salfo TAPSOBA,                  Mle 18 413 W, Professeur certifié des lycées et collège, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada N’Gourma.

  1. F.   AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets :

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF). 

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi :

-      Monsieur Larba Christian DARANKOUM, Mle 111 529 L, Economiste ;

-      Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 34 769 F, Professeur certifié des lycées et collèges.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-      Monsieur Sidiki Robert TOE, Mle 34 035 N, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

-      Madame Hiédala Sylvie MEDA/SONTIE, Mle 96 511 A, Juriste.

Au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur :

-      Monsieur Nassingodo Paul Fabrice OUEDRAOGO, Mle 19 059 A, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :

-      Monsieur Wendpagnangdé Roland SAWADOGO, Mle 57 928 K, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation :

-      Monsieur Mamadou Lamine SANOGO, Mle 49 487 C, Chercheur.

Au titre du Conseil national de l’emploi et de la formation professionnelle :

-      Monsieur Oumarou NAO, Mle 32 168 E, Maître assistant.

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina

-      Monsieur Abdourahmane TRAORE, Mle 23 19 006 M.

Au titre des organisations d’employeurs :

-      Monsieur Zoeyoba Désiré NACOULMA, Fondateur d’établissement d’enseignement technique et professionnel.

Au titre des organisations syndicales :

-      Monsieur Boureima BAMBA, Technicien de laboratoire.

Au titre du personnel de l’ONEF

-      Madame Alima COULIBALY, Economiste.

Le deuxième décret nomme Monsieur Nassingodo Fabrice OUEDRAOGO, Mle 19 059 A, Président du Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

Le troisième décret renouvelle le mandat d’Administrateur de Monsieur Harouna TOGOYENI, Enseignant, au titre des organisations d’employeurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).

Le quatrième décret nomme Monsieur Harouna TOGOYENI, Enseignant, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).

  1. G.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU, DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Euloge Noaga WEDRAOGO, Mle 40 199 E, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, Administrateur représentant le ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS).

 

       Le Ministre de la Communication

        Porte-parole du Gouvernement

 

 

 

 

 

 

                                                             Alain Edouard TRAORE

             Officier de l’Ordre National


08/01/2014
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Compte rendu du conseil des ministres du 2 octobre 2013

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

MINISTERE DE LA COMMUNICATION                   BURKINA  FASO

                 ------------                                                              Unité - Progrès - Justice                                                                                  

                      C A B I N E T                                                          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMPTE RENDU DU CONSEIL

DES MINISTRES

 

 (MCOM N°031 - 2013)

------------------

 

 

 

 

 

                                                                                          

                                          

                                        

                                                                                               Alain Edouard TRAORE

                                                                                                Officier de l’Ordre National

 

 

                                                                                                 

                                                                         

                                 

 

 

                                                               Ouagadougou, le 02 octobre 2013

                           

 

 

 

 

 

 

Le Conseil des ministres s’est tenu le 02 octobre 2013

en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 00 mn

sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,

Président du Faso, Président du conseil des ministres.

 

 

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,

entendu des communications orales,

procédé à des nominations

 et autorisé des missions à l’étranger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  1. I.            DELIBERATIONS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I.1 AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le Conseil a examiné et adopté un projet de loi portant  prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.

Le présent projet de loi vise à renforcer les mesures législatives de prévention et de répression de la corruption.

 

I.2 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

 

Le Conseil a adopté  trois (03)  rapports :

Le premier rapport est relatif à la demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérative du Brésil auprès du Burkina Faso.

Au terme de ses travaux, le Conseil a marqué son accord pour l’octroi de l’agrément pour la nomination de Madame Régina Célia de Oliveira BITTENCOURT en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérative du Brésil auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

 

Le deuxième  rapport est relatif  à la demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Turquie auprès du Burkina Faso.

Au terme de ses travaux, le Conseil a marqué son accord pour l’octroi de l’agrément pour la nomination de Monsieur Hüsnü Murat ÜLKÜ, en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Turquie auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le troisième  rapport est relatif  à la demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso.

Au terme de ses travaux, le Conseil a marqué son accord pour l’octroi de l’agrément pour la nomination de Monsieur Philip Emmanuel HEUTS, en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

 

I.3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 

Le Conseil a adopté six (06) rapports.

Le premier rapport porte création d’une perception auprès du Consulat général du Burkina Faso à Lomé, République du Togo.

La mise en place de cette perception s’inscrit dans la perspective de renforcement, d’amélioration et de transparence de la gestion financière et comptable des Consulats généraux du Burkina Faso à l’étranger.

 

Le deuxième rapport est relatif aux résultats de l’appel d’offres international pour les travaux d’aménagements de 680 hectares de périmètres irrigués autour des barrages de Andékanda, de Pensa et de Liptougou pour le compte du Projet de valorisation de l’eau du Nord (PVEN).

Au terme de ses travaux, le Conseil a marqué son accord pour la passation des marchés avec les entreprises suivantes :

- EOAF pour un montant de un milliard quatre cent quatre-vingt millions cent vingt neuf mille huit cent quarante quatre (1 480 129 844) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois hors hivernage ;

- Le groupement EDBAF/BATTHYR pour un montant de un milliard cinq cent quatre-vingt-dix-huit millions trois cent soixante deux mille deux cent soixante deux (1 598 362 262) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois hors hivernage ;

- Le groupement 3C/SOGIT pour un montant de un milliard neuf cent soixante dix neuf millions cent quatre-vingt-dix mille six cent soixante quatre (1 979 190 664) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois hors hivernage ;

- L’entreprise SIETRA pour un montant de deux milliards cent dix huit millions neuf cent onze mille six cent soixante trois (2 118 911 663) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois hors hivernage.

Le montant global de ces marchés s’élève à sept milliards cent soixante seize millions cinq cent quatre-vingt-quatorze mille quatre cent trente trois (7 176 594 433) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par la Banque ouest africaine pour le développement (BOAD) et l’Etat burkinabè.

 

Le troisième rapport est relatif à la modification du décret n°2007-724/PRES/PM/MEF/MCPEA du 07 novembre 2007 portant modalités de désignation des membres des organes d’administration et de gestion des établissements et des sociétés à participation majoritaire de l’Etat.

L’adoption de ce rapport permet de prendre en compte la spécificité des établissements ou sociétés d’Etat dans le processus de nomination au poste de Directeur général dans lesdits établissements.

 

Le quatrième rapport est relatif à l’examen d’un projet de loi portant ratification de l’accord de prêt n° 1528 P, conclu le 19 août 2013 à Vienne en Autriche entre le Burkina Faso et le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour le développement international (OFID), pour le financement partiel du projet de construction du nouvel aéroport international Ouagadougou-Donsin.

D’un coût global d’environ douze (12) milliards de francs CFA, cet accord de prêt permettra d’assurer le financement de la sous-composante « chaussées aéronautiques » de la plateforme aéroportuaire du futur aéroport.

 

Le cinquième rapport est relatif à la conclusion d’un marché pour la mise à jour des passeports et du système de délivrance des passeports CEDEAO.

Cette mise à jour entre dans le cadre de la migration de l’ancien passeport vers le passeport CEDEAO. 

Au terme de ses travaux, le Conseil a marqué son accord pour l’attribution dudit marché à la société CANADIAN BANK NOTE COMPANY (CBN) pour un montant de un milliard huit cent soixante douze millions trois cent cinquante un mille cent (1 872 351 100) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2013.

Le sixième rapport est relatif à l’adoption d’un décret portant création de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) avec un statut d’établissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

 

La création de cette entité vise à assurer la mise en œuvre efficace des grands programmes de développement des technologies de l’information et de la communication  dans notre pays.

 

 

I.4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA SECURITE

 

Le Conseil a adopté un décret portant création, composition, attribution et fonctionnement de la Commission nationale des frontières.

L’objectif de la création de cette Commission est de permettre au Burkina Faso de disposer d’organes spécifiques qui mettront en œuvre la vision du gouvernement en matière de délimitation,  de démarcation de nos frontières et de coopération transfrontalière.

 

I.5 AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DE L’ENERGIE

Le Conseil a examiné et adopté un projet de loi portant code minier au Burkina Faso en remplacement de celui en vigueur depuis 2003. Le nouveau code minier, tout en visant à préserver un cadre législatif et règlementaire favorable à l’investissement minier, permettra de prendre en compte les directives émises par les  organisations d’intégration régionales en matière de politiques minières communes, de renforcer les mesures de protection de l’environnement minier, d’améliorer la contribution des mines aux recettes de l’Etat et de renforcer la contribution des mines au développement des communautés locales.

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de veiller avec les différents acteurs à l’atteinte des objectifs ainsi fixés.

 

 

I.6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation de la Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX).

Au titre des résultats financiers, la SOFITEX a enregistré un bénéfice net de cinq milliards cent quatre-vingt quatre millions (5 184 000 000) francs CFA à la date du 31 décembre 2012, contre un bénéfice net de cinq milliards huit cent soixante dix neuf millions (5 879 000 000) francs CFA au 31 décembre 2011 et un bénéfice net de six cent quarante huit millions (648 000 000) francs CFA au 31 décembre 2010.

Au titre de la dynamisation de la société, un plan d’affaire couvrant la période 2011-2016 a été adopté. Il vise la restructuration financière, le développement de la production cotonnière, la restauration de la profitabilité et la diversification des activités.  

La production cotonnière nationale au titre de la campagne 2012-2013 s’est établie à 630 000 tonnes de coton graine dont 500 000 tonnes pour la SOFITEX. La production cotonnière escomptée pour la campagne 2013-2014 est estimée à 730 000 tonnes dont 580 000 tonnes pour la SOFITEX.

Au terme de ses travaux, le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de poursuivre les actions de mobilisation en amont de la filière au profit des producteurs pour maintenir et intensifier les retombées positives du coton pour le Burkina Faso.

 

 

I.7 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

 

Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet de construction d’un nouveau Centre hospitalier universitaire (CHU) à Bobo-Dioulasso.

Le Centre hospitalier Sanou Souro de Bobo-Dioulasso, initialement prévu pour 100 000 habitants ne répond plus aux besoins des populations  des quatre  régions de l’ouest du pays, estimés à 4 998 731 habitants.

L’objectif de ce projet est d’offrir à ces populations un plateau technique moderne aux normes internationales en vue d’améliorer quantitativement et qualitativement l’offre de soins.

Ce projet sera financé par le budget de l’Etat et les partenaires techniques et financiers.

 

 

I.8 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

 

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Environnement et du développement durable.

L’adoption de ce décret permet d’harmoniser le fonctionnement du ministère et de recadrer les missions de ses structures centrales pour tenir compte des innovations de l’organisation-type des départements ministériels.

 

I.9 AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Plan d’Equipement à l’horizon 2016 du Ministère des Ressources animales et halieutiques.

L’adoption de ce rapport permettra d’accroître les capacités opérationnelles du ministère des Ressources animales et halieutiques pour lui permettre de réaliser convenablement ses missions.

 

I.10 AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

 

Le Conseil a adopté un décret portant adoption des statuts de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

L’adoption de ces statuts permet d’opérationnaliser cette agence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  1. II.   COMMUNICATIONS ORALES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II.1 Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil une communication relative à la participation du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, à l’investiture de Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, président élu du Mali.

La cérémonie qui a eu lieu le 19 septembre 2013 à Bamako a connu la participation d’une quinzaine de chefs d’Etats.

 

Il a par ailleurs informé le Conseil du séjour du Président du Faso à Washington et à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, du 19 au 27 septembre 2013.

 

A Washington, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,  a eu des rencontres officielles de haut niveau et participé à la conférence organisée par les membres du « Black Caucus » du Congrès Américain sur le thème « Paix et Sécurité ».

 

Le Chef de l’Etat y a présenté une communication sur le thème « Gouvernance, paix et sécurité en Afrique : l’expérience du Burkina Faso en matière de prévention, médiation et gestion des conflits. »

 

Le Président du Faso a par ailleurs dévoilé les opportunités d’investissements au Burkina Faso à des hommes d’affaires américains, visité des unités industrielles et rencontré la communauté burkinabè résidant aux Etats Unis d’Amérique.

 

A New York, le Chef de l’Etat a rencontré des grands patrons de presse et fait une déclaration à la tribune de la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies où il a souhaité la réalisation des programmes de développement socio-économiques pour une paix durable dans le monde.

Le Président du Faso a également eu des entretiens avec plusieurs autorités dont le Président des Etats Unies d’Amérique Son Excellence Monsieur Barak OBAMA, le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Ban Ki-Moon, la Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) Madame Fatou BENSOUDA. Il a aussi pris part à une réunion de très haut niveau sur le Sahel et à une rencontre organisée par la fondation CLINTON sur la protection des éléphants.

 

II.2 Le Ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au conseil une communication relative au compte rendu des journées économiques du Burkina Faso (JEB) à Séoul en Corée du Sud qui se sont déroulées du 24 au 27 septembre 2013.

Ces journées ont permis de renforcer la coopération commerciale avec la République de Corée, et de faciliter les contacts entre les opérateurs économiques des deux pays.

 

Il a par ailleurs fait au conseil une communication sur la 13ème édition de la rencontre gouvernement - secteur privé. Cette rencontre se déroulera à Bobo-Dioulasso, les 7 et 8 octobre 2013, avec pour thème : le poids du secteur informel : quelles stratégies d’intégration dans l’économie formelle ?

 

II.3 Le Ministre de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement a fait au conseil une communication sur la situation de remplissage des retenues d’eau et barrages au Burkina Faso à la date du 26 septembre 2013.

A cette date, dix (10) sur les dix-huit (18) retenues d’eau présentées déversent ; six (06) retenues sont à un bon taux de remplissage ; un (01) barrage celui de Bagré a enregistré un taux moyen de remplissage ; un (01) barrage notamment celui de Kompienga enregistre un faible taux de remplissage.

 

II.4 Le ministre de l’Environnement et du développement durable a fait au Conseil une communication relative à l’éclipse solaire du 03 novembre 2013, un phénomène astronomique rare et majeur qui sera observé dans notre pays et dans le reste de l’Afrique.

Sur le plan de la santé, l’observation prolongée des éclipses de soleil peut provoquer des brulures irréversibles de la rétine des yeux et conduire à la cécité.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de mener une campagne de communication pour sensibiliser les populations sur les effets du phénomène.

 

II.5 Le ministre de la Culture et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au bilan de la 10ème édition du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO).

 

Il a en outre informé le Conseil de l’organisation des Semaines régionales de la culture entrant dans le cadre des préparatifs de la 17ème  édition de la Semaine nationale de la culture « SNC Bobo 2014 ». Ces Semaines régionales de la culture seront organisées dans la période du 11 octobre au 26 novembre 2013 dans les quatorze régions culturelles du Burkina Faso.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III. NOMINATIONS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1.  AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

-      Monsieur Abraham TRAORE, Officier général de brigade aérienne  est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Libye.

 

  1. B.     AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

 

-      Monsieur Saïdou ZONGO, Mle 49 036 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général des relations multilatérales ;

-      Monsieur Pascal BATJOBO, Mle 74 707 G,  Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé directeur général des relations bilatérales ;

-      Monsieur Isidore TARO, Mle 25 824 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du courrier et de la valise diplomatique ;

-      Monsieur Dieudonné W. Désiré SOUGOURI, Mle 49 035 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directeur général des affaires juridiques et consulaires ;

-      Monsieur Morifin TRAORE, Officier, est nommé Attaché de défense près l’ambassade du Burkina Faso à Bamako ;

-       Monsieur Noaga OUEDRAOGO, Officier, est nommé Attaché de défense près la Mission permanente du Burkina Faso auprès des Nations Unies à New York;

-      Monsieur Bonaventure KOUDOUGOU, Mle 18 537 H, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Pretoria (Afrique du Sud).

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 

-      Monsieur Maxime COMPAORE, Mle 49 067 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale de douanes (END) ;

-      Monsieur Moctar Néfassa YANKINE, Mle 52 161 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de Nongre-massom ;

-      Monsieur Tabouwé Jean BADOUN, Mle 225 075 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’IRSAT/CNRST ;

-      Monsieur Zakaria MOULMA, Mle 119 321 U, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’ENEP de Loumbila ;

-      Madame Aïssatou LOMPO/SARE, Mle 66 186 C, Contrôleur des services financiers, 2ème classe, 9ème échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Laboratoire national de santé publique (LNSP);

-      Monsieur Mamadou OUATTARA, mle 225 101 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du CSC ; 

-      Monsieur Sidwanyan Eric Alphonse KOMPAORE, Mle 54 646 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’ENSP ;

-      Monsieur H. Jean de Dieu HEMA, Mle 58 691 M, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’IRSS/CNRST ;

-      Madame Martine DRABO/KANMADOZO, Mle 23 884 R, Administrateur des services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la CENI ;

-      Monsieur Mamadou FORGO, Mle 91 225 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe 5ème échelon est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère de la Communication ;

-      Monsieur R. Gaston Magloire TAPSOBA, Mle 91 223 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère des Droits humains et de la promotion civique ;

-      Monsieur Oumar AW, Mle 29 512 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation (MATD).

  1. Au titre du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Sécurité

-      Monsieur Ousmane TRAORE,  Officier, est nommé Gouverneur de la Région du Centre Est ;

-      Monsieur Ousseini SAWADOGO, Mle 15 381 X, Administrateur civil, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-      Monsieur Jean Paul COMPAORE, Mle 17 307 J, 2ème  classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-      Monsieur Gogoum Bruno KAMBIRE, Mle 12 437 B, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-      Monsieur Armand OUATTARA, Mle 24 131 R, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;  

-      Monsieur Niquiébo FANCANI, Mle 74 915 B, Professeur certifié, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

-      Monsieur Siméon SAWADOGO, Mle 16 615 N, Instituteur certifié, 2ème grade, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

-      Monsieur Boukari LINKONE, Mle 23 556 B, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

-      Madame Ouo Bibata BAMOUNI/TRAORE, Mle 75 654 J, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Haut commissaire de la Province des Balé ;

 

 

 

Sont nommées au poste de Secrétaire général de province, les personnes dont les noms suivent :

 

-      Province du Boulgou, Monsieur François de Salles Charlemagne NAMA, Mle 28 142 D, Administrateur civil ;

-      Province de la Comoé,        Monsieur Dramane SANOU, Mle 91 869 C, Administrateur civil ;

-      Province de la Komondjari, Monsieur Siaka SANOU, Mle 104 425  L, Administrateur civil ;

-      Province du Mouhoun,      Madame Aminata TARNAGDA, Mle 91 870 L, Administrateur civil ;

-      Province du Namentenga, Monsieur Toussaint MEDA, Mle 75 413 J, Administrateur civil ;

-      Province du Soum, Monsieur Maurice KONATE, Mle 105 189 Y, Administrateur civil ;

-      Province du Yagha, Monsieur Abdoul-Manguidou OUEDRAOGO,     Mle 105 198 H, Administrateur civil.

 

Sont nommées au poste de Préfet de département, les personnes dont les noms suivent : 

 

-      Province de la Kompienga, département de Kompienga,    Monsieur R. Guillaume   KOMBOIGO, Mle 29 102 J,           Officier de police ;

-      Province du Kourwéogo, département de Sourgoubila,      Monsieur Ibrahim  SORE, Mle 72 796, Secrétaire administratif ;

-      Province de la Léraba, département de Ouéléni,     Monsieur Issa DEME, Mle 65 801 Z, Secrétaire administratif ;

-      Province du Yatenga, département de Koumbri,    Monsieur Wend-Bouda Serge SOUBEAGA, Mle 220 642 N, Secrétaire Administratif ;

-      Province du Zandoma, département de     Gourcy, Monsieur Ambroise OUEDRAOGO, Mle 105 199 J, Administrateur Civil ;

 

-      Monsieur Ousseni Hermann SAVADOGO, Mle 28 04, Administrateur des services financiers est nommé Directeur de l’Administration et des finances de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information ;

-      Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 97 433 G, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des organisations de la société civile ;

-      Madame Pegdébamba Esther SOME/KIEMA, Mle 212 399 K, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée directrice du suivi des opérations électorales ;

-      Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 212 396 X, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la législation, de la formation et du suivi des partis politiques ;

-      Monsieur Lassana BARGO, Mle 111 495 E, Commissaire de police, Catégorie I, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;

-      Monsieur Moumouni BONKOUNGOU, Mle 91 928 X, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;

-      Monsieur Abdoulaye DABRE, Mle 212 170 X, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et des programmes ;

-      Monsieur Naziko Yves Patrice SAMA, Mle 118 965 A, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;

-      Monsieur Issoufou ILBOUDO, Mle 229 870 P, Administrateur civil, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

-      Monsieur Edgar Sié SOU, Mle 28 405 X, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’organisation et de la gestion des circonscriptions administratives ;

-      Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la prévention et de la gestion des conflits ;

-      Madame Masso ZOUNGRANA/OUATTARA, Mle 30 699 J, Catégorie I, 3ème  grade, 1er échelon, est nommée Directrice de la police des frontières ;

-      Monsieur Lassané ZIDA, Mle 102 427 X, Commissaire de police, Catégorie I, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Koulpélogo (Ouargaye) ;

-      Monsieur Nakoaba TANKOANO, Mle 102 424 E, Commissaire de police, Catégorie I, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Nahouri (Pô) ;

-      Monsieur Bagnomo Alexis BADO, Mle 22 770 F, Commissaire principal de police, Catégorie I, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Nayala (Toma) ;

-      Monsieur Ousmane DJOLGOU, Mle 24 485 N, Commissaire de police, Catégorie I, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Komondjari (Gayéri) ;

-      Monsieur Akodia Antoine SAMPANA, Mle 120 430 E, Commissaire principal de police, Catégorie I, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Ganzourgou (Zorgho) ;

-      Monsieur W. Barthélemy YANOGO, Mle 111 487 C, Commissaire de police, Catégorie I, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Lorum (Titao).

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE

 

-      Monsieur Ali Badara DIAWARA, Mle 118 324 D, Economiste, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du développement des marchés des produits agricoles (DDMPA).

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

-      Monsieur Guéswindé Silvère ZABSONRE, Mle 18 99, Inspecteurs des services postaux et financiers, 3ème catégorie, 17ème échelon, est nomme Directeur de Cabinet ;

-      Monsieur Soumayila BARA, Mle 212 298 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

-      Monsieur Hippolyte DAH, Mle 27 766 A, Conseiller des affaires économiques, 2ème classe, 9ème  échelon,  est nommé Directeur Général de la Promotion de l’entreprise ;

-      Madame Hièdiala Sylvie MEDA/SONTIE, Mle 96 511 A, juriste, catégorie B1, 3ème échelon, est nommée Directrice générale de l’artisanat ;

-      Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’industrie ;

-      Monsieur Nazaire PARE, Mle 506 289 E, économiste, est nommé Directeur général du commerce ;

-      Monsieur Sami OUATTARA, Mle 23 500 L,  1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes ;

-      Monsieur Marcel SINKA, Mle 25 123 Y, Conseiller de affaires économiques, 2ème  classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles (DGESS) ;

-      Monsieur Moussa TRAORE , Mle 46 871 W, Juriste, grade 1, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national de la propriété industrielle ;

-      Monsieur Oumarou KY, Mle 43 867 P,  Ingénieur métrologue, grade 1, 9ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence Burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) ;

-      Monsieur Toro ZOURI, Mle 18 055 C, Conseiller des affaires économiques, 3ème grade, 5ème échelon, est nomme Directeur des marchés publics ;

-      Monsieur Siaka MILOGO, Mle 19 257 C, Conservateur de bibliothèque, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DU GENRE

-      Madame Bernadette OUEDRAOGO/NIAMBA, Mle 74 897 N, Juriste, 1ère catégorie, 7ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

-      Monsieur Ousseni DOMBA, Mle 39 213 F, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

-      Madame Justine KIELEM/COULIDIATI, Mle 18 168 V, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice générale de l’entreprenariat féminin ;

-      Madame Yéri Raïssa KAMBOU, Mle 78 903 N, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes ;

-      Madame Brigitte SOME/KAMBOU, Mle 78 188 B, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale de la promotion de la femme et du genre du Sud-Ouest ;

-      Monsieur Germain OUALY, Mle 55 111 K, Enseignant, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directeur régional de la promotion de la femme et du genre de l’Est ;

-      Monsieur Abdoul Aziz ROUAMBA, Mle 104 289 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques,

-      Madame Maria OUATTARA/ZANGO, Mle 98 253 K, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice du renforcement des capacités des femmes ;

-      Madame Haoua ADIARI, Mle 230 42 82 A, Gestionnaire en tourisme, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

-      Monsieur Réné TASSEMBEDO, Mle 208 083 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

-      Monsieur Zounabayou François BAMBIO, Mle 212 414 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

-      Madame K. Régina COMPAORE/COMPAORE, Mle 216 397 R, Sociologue, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice du suivi-évaluation et de la capitalisation ;

-      Monsieur Kalidou KY, Mle 105 234  V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;

-      Madame Djénéba OUEDRAOGO, Mle 104 779 R, Géographe spécialiste en développement rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice de l’intégration du genre dans les politiques publiques ;

-      Monsieur Sibi GUISSOU, Mle 37 37 118 P, Ingénieur démographe, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;

-      Madame Rachel BADOLO/KANDO, Mle 207 899 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice de l’information sur le genre.

 

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE ET DU TOURISME

 

-      Monsieur Bourahima OUEDRAOGO, Mle 76 305 L, Juriste, 1ère catégorie, 6ème  échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

-      Monsieur Kiswendsida Marie Aimé OUEDRAOGO, Mle 91 186 A, Administrateur des services touristiques, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la valorisation et de l’aménagement touristique ;

-      Monsieur Ardiouma SOMA, Mle 26 780 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du cinéma et de l’audiovisuel ;

-      Monsieur Sidi TRAORE, Mle 49 847 L, Professeur certifié, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la semaine nationale de la culture (SNC).

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

-      Madame Mariama GNANOU, Mle 49 439 F, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directeur de cabinet ;

-      Monsieur Oblé NEYA, Mle 117 480 M, Attaché de recherche,      1 A, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles (DGESS) ;

-      Monsieur Issa Benjamin BAGUIAN, Mle 90 19, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur général de l’agence nationale de valorisation des résultats de recherche ;

-      Monsieur P. Marie Bernadin OUEDRAOGO, Mle 48 413 N, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, est nommé Directeur de la coordination et du contrôle de la recherche scientifique et de l’innovation (DCCSI) ;

-      Monsieur Issa TAPSOBA, Mle 111 049 P, Maître de conférences, catégorie P, échelle 2, échelon 1, est nommé Directeur de la coopération scientifique et technique (DCST) ;

-      Monsieur Bakary TRAORE, Mle 077 997 V, Chargé de recherche, catégorie P3, 2ème échelon, est nommé Directeur du développement de la recherche scientifique et de l’innovation (DDRSI). 

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESIONNELLE ET DE L’EMPLOI

 

-      Monsieur Sana OUEDRAOGO, Mle 17 459 M, Professeur certifié, 1ère classe, 5ème échelon, est Directeur général du centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré.

 

 

 

 

 

  1. K.     AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

-      Monsieur Salifo TIEMTORE, Mle 25 832 G, Ingénieur d’élevage, planificateur aménagiste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé chargé de missions ;

-      Monsieur Ousmane TOURE, Mle 24 819 W, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé chargé d’études ;

-      Monsieur André Jules ILBOUDO, Mle 78 119 B, Maître de conférences, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA).

-      Monsieur Mamadou PARE, Mle 26 903 V, Vétérinaire, 3ème  classe, 4ème échelon est nommé Directeur de l’Ecole de lutte anti tsé-tsé ;

-      Monsieur Jamano LOMPO, Mle 16 998 A, Ingénieur du développement rural, option élevage, 3ème grade, 5ème échelon, est nommé Directeur du centre national de multiplication des animaux performants ;

-      Monsieur Zacharie COMPAORE, Mle 26 902 G, Vétérinaire, 3ème grade, 5ème échelon, est nommé Directeur du centre de promotion de l’aviculture villageoise ;

-      Madame Aïssata BARRY, Mle 46 873 R, Conseiller en GRH, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines ;

-      Monsieur Guéswendé Isaac OUEDRAOGO, Mle 96 909 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances ;

-      Madame Véronique GUIRE/KERE, Mle 16 725 H, Attachée des affaires économique, 3ème grade, 5ème échelon, est nommée Directrice des marchés publics ;

-      Monsieur Yacouba OUEDRAOGO, Mle 88 855 W, Contrôleur des eaux et forêts, catégorie 2, 5ème échelon, est nommé Directeur de la pêche ;

-      Monsieur Do Christophe OUATTARA, Mle 41 673 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 11 échelon est nommé Directeur de l’aquaculture ;

-      Madame Colette KABORE/ZABSONRE, Mle 41 674 T, Ingénieur des eaux et forêts, 1ère classe, 11 échelon, est nommée Directrice des normes techniques et de l’appui aux promoteurs privés ;

-      Monsieur Joseph SAVADOGO, Mle 52 118 D, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la santé animale ;

-      Monsieur Adama MAIGA, Mle 217 013 F, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la santé publique vétérinaire et de la législation ;

-      Madame Lim-Bamba Germaine COMPAORE/MINOUNGOU,  Mle 102 471, Docteur vétérinaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommée Directrice du laboratoire national d’élevage ;

-      Monsieur Yamba KABORE, Mle 26 914 V, Ingénieur d’élevage, 2ème grade, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’aménagement de l’espace pastoral ;

-      Monsieur Nazinwob Crépin SOME, Mle 206 992 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe,  2ème échelon, est nommé Directeur de la sécurisation de l’espace pastoral ;

-      Monsieur Noaga Thomas SAWADOGO, Mle 23 792 R, Ingénieur d’élevage, 2ème classe, 9ème échelon,  est nommé Directeur du renforcement des capacités des acteurs ;

-      Monsieur Dasmané TRAORE, Mle 47 633 D, Ingénieur agroalimentaire, catégorie A, 7ème échelon, est nommé  Directeur de la promotion des filières animales ;

-      Monsieur Ludovic Emmanuel BAMBARA, Mle 22 399 S, Ingénieur d’élevage, grade 2, 8ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;

-      Monsieur Issoufou NANA, Mle 26 983 U, 2ème classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

-      Madame Adèle TRAORE/KAM, Mle 217 012 U, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice régionale des ressources animales et halieutiques des Cascades ;

-      Monsieur Saïdou KONGO, Mle 32 734 T, Docteur vétérinaire, 2ème classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Est ;

-      Monsieur Dominique ILBOUDO, Mle 94 722 M, Docteur vétérinaire, 1ère catégorie, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Nord ;

-      Monsieur Drissa SALOU, Mle 44 040 N, Ingénieur d’élevage,  1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Ouest ;

-      Monsieur Philippe GAMPENI, Mle 26 912 T, Ingénieur d’élevage, 2ème grade, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud ;

-      Monsieur  Rimouaogodo Hamado OUEDRAOGO, Mle 33 740 L, Ingénieur d’élevage, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des Ressources animales et halieutiques de la Boucle du Mouhoun ;

-      Monsieur Kamizini Daniel TANKOANO, Mle 22 619 F, Ingénieur d’élevage, 2ème grade, 9ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques de l’Est ;

-      Monsieur  Siaka OUATTARA, Mle 29 928 B, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques de Hauts-Bassins;

-      Madame Oumou ILBOUDO/DRABO, Mle 85 131 Z, Ingénieur d’élevage, 1ère catégorie, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale des ressources animales et halieutiques du Nord;

-      Monsieur Sibirinonga Lucien NANEMA, Mle 206 995 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Plateau Central ;

-      Monsieur Rassablaga Dominique SAWADOGO, Mle 47 634 T, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud ;

 

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU, DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

-      Monsieur Nouhoun FOFANA, Mle 78 215 L, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-      Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 101 594 R, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-      Monsieur Aly CONGO, Mle 17 189 U, Ingénieur du génie rural,  2ème classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

-      Monsieur Simon SANKARA, Mle 227 668 L, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chargé d’études ;

-      Monsieur Jean Mathieu BINGBOURE, Mle 32 198 M, Ingénieur du génie rural, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général des ressources en eau ;

-      Madame Begnakiré Sandrine SANKARA/BASSONON,             Mle 88 850 W, Ingénieur agronome, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice du suivi des organismes de bassins ;

-      Monsieur Bouraïma KOUANDA, Mle 216 309 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la législation et de la coordination des agences de l’eau (DLCAE) ;

-      Madame Patindé Marie Louise Eléonore BELEMLILGA,              Mle 95 800 J, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chargée d’études.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION

 

-      Monsieur Idrissa KOANDA, Mle 97 427 C, Administrateur civil, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Coordonnateur du centre national de suivi-évaluation de la décentralisation (CNSE).

 

 

III.2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

  1. A.     AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Souleymane TRAORE, Mle 32 107 A, Attaché de presse, Administrateur représentant l’Etat au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB).

 

  1. B.     AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’EMPLOI

 

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de mandats d’administrateurs des personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE).

 

 

Au titre du Ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi :

-      Monsieur Ambroise BAKYONON, Mle 23 296 U, Professeur certifié des Lycées et Collèges.

-      Madame Sibiri Lucie TRAORE/SONGNABA, Mle 22 15 692 C, Gestionnaire comptable.

Au titre du Ministère de l’Economie et des finances :

-      Monsieur Cheick Hamalha Kourbié OUATTARA, Mle 56 712 T, Inspecteur du trésor.

 

Au titre des Organisations d’employeurs :

-      Monsieur Abel SANOU, Transitaire.

-      Monsieur Ditil Moussa PALENFO, Juriste.

Au titre des délégués syndicaux de l’ANPE :

-      Monsieur Boukary SAYAOGO, Formateur.

 

  1. C.     AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU, DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Amina BILLA/BAMBARA, Mle 91 443 Z, Administrateur des services financiers,  administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER).

 

Le Ministre de la Communication

 Porte-parole du Gouvernement

 

      Alain Edouard TRAORE

     Officier de l’Ordre National


02/10/2013
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POURPARLERS INTERMALIENS: l'intégralité des points de l'accord

Sous l’égide de SEM. Blaise Compaoré Médiateur de la CEDEAO et de SEM Goodluck Ebele Jonathan, médiateur  associé, et avec la facilitation de l’Union  Africaine, de l’ONU, de l’Union Européenne, de la France, de la Suisse, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Niger.

Les différentes parties conviennent de ce qui suit :

Chapitre 1 : DISPOSITIONS GENERALES 

Article 1

Les parties signataires du présent Accord décident d’engager le processus de dialogue pour la sortie de crise dans les régions du nord du Mali en deux phases :

  1. Avant l’élection présidentielle ;
  2. Après l’élection présidentielle et la mise en place du Gouvernement.

Article 2

Les parties acceptent l’organisation de l’élection présidentielle sur toute l’étendue du territoire.

A cet effet, elles s’engagent  à créer les conditions requises pour permettre l’organisation et la tenue de l’élection présidentielle en juillet 2013dans les régions du nord et particulièrement dans la région de Kidal.

Article 3

Après l’élection du président de la république et la mise en place du Gouvernement, les Parties conviennent d’entamer un dialogue inclusif pour trouver une solution définitive à la crise.

Chapitre II : CREATION DE CONDITIONS FAVORABLES A LA TENUE DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE

     I.        De la cessation des hostilités

Article 4

Afin de créer les conditions sécuritaires propices, notamment à l’organisation et à  la tenue d’une élection présidentielle libre et transparente sur route l’étendue du territoire national,  les parties s’engagent  à arrêter définitivement toute forme d’hostilité et à observer un cessez-le-feu.

Article 5

Le cessez-le-feu entrera en vigueur à compter de la date de signature du présent Accord.

Article 6

Le désarmement des groupes armés exigé par la CEDEAO, l’Union Africaine et Conseil de sécurité des Nations Unies est accepté par tous. La première étape de ce désarmement est le cantonnement des éléments des groupes armés.

Ce désarmement sera finalisé après la signature de l’accord global et définitif de paix dans le cadre du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR).

Article 7

Les parties conviennent de mettre en place, dès le lendemain de la signature du présent Accord, une Commission  Technique Mixte de Sécurité par le commandant de la MISMA/MINUSMA, cette Commission Technique Mixte de Sécurité qui est l’organe de prise de décision concernant le cessez-le-feu, est chargée de :

-      Observer le cessez-le –feu ;

-      Elaborer, dans les meilleurs délais possibles suivant la signature du présent Accord les modalités du cessez-le-feu incluant notamment  les arrangements sécuritaire, le cantonnement et le désarmement des groupes armés du nord du Mali ainsi que le redéploiement effectif des forces de défense et de sécurité du Mali ;

-      Enquêter sur d’éventuelles violations du cessez-le-feu à travers les équipes mixtes de vérification et d’observation créées à cet effet ;

-      Procéder à la vérification et au contrôle des arrangements sécuritaires.

La Commission Technique Mixte de Sécurité est basée au Mali

Article 8

La Commission  Technique Mixte de sécurité est composée comme suit :

-      4 représentants des forces de défense et de sécurité du Mali ;

-      4 représentants de la MISMA/MINUSMA,

-      1 représentant de la Force Serval,

-      1 représentant du Médiateur,

-      1 représentant du Médiateur associé de la CEDEAO,

-      1 représentant de l’Union Africaine.

La Commission Technique Mixte de Sécurité est placée sous la supervision du Comité de suivi et d’évaluation, établis dans l’article 16 du présent Accord.

Article 9

La Commission  Technique Mixte de Sécurité dispose d’un secrétariat composé d’officiers supérieurs de la MISMA/MINUSMA. Le secrétariat technique est basé à Gao.il peut se réunir en tout lieu sur convocation de son commandant ou son représentant.

La Commission Technique Mixte  de Sécurité est assistée par des équipes mixtes de vérifications et d’observations sur le terrain composées de chaque Partie. Ces équipes mixtes sont chargées de la vérification des violations du cessez-le-feu et des éventuels incidents liés à l’observation du cessez-le-feu. Elles en font rapport à la Commission Technique Mixte de Sécurité.

Les équipes mixtes d'observation et de vérification sont autorisées à mener leur mission en toutes circonstances, y compris en cas de non participation d'un ou plusieurs représentants. Les Parties s'engagent à assurer la sécurité, et à respecter la liberté de mouvement de ces équipes.

 

Les contentieux identifiés par les équipes mixtes sont traités à l'interne et le cas échéant, référés au commandant de la force MISMA/ MINUSMA, ou son représentant, pour décision finale, en s'appuyant sur la Commission Technique Mixte de Sécurité.

 

Celui-ci peut, si la question est de nature politique, la soumettre au Comité de Suivi et d'Evaluation prévu à l'article 16.

 

Article 10

 

Dans l'attente de l'élaboration des modalités du cessez-le-feu, les  Parties s'accordent notamment sur les  mesures suivantes:

- l'arrêt de toutes les opérations militaires;

-l'arrêt de toute tentative d'occuper de nouvelles positions sur le terrain;

- le déploiement de la MISMA/ MINUSMA à Anéfis et dans la région de Kidal;

-la protection des populations civiles;

-l'arrêt de tous les actes de violence, des arrestations arbitraires, des actes de torture et de harcèlement, de la détention et des exécutions sommaires, de l'utilisation des enfants soldats, de la violence sexuelle, de l'armement des civils ainsi que de la formation et de l'utilisation de terroristes;

-le déploiement progressif des observateurs des droit de l'Homme.

 

Article 11

 

En application de l'article 5 ci-dessus des Parties conviennent de mettre en oeuvre, sous la supervision de la MISMA/ MINUSMA les mesures suivantes:

-dans le cadre du processus de désarmement qui  sera finalisé après le signature de l'accord global et définitif de paix, les groupes armés signataires s'engagent à procéder sans délais au cantonnement de leurs éléments, sous la supervision et avec le soutien de la MISMA/ MINUSMA, ainsi que le concours initial de la Force Serval, dans des sites définis conjointement;

 

- le déploiement progressif des Forces de Défense et de sécurité malienne dans la région de Kidal dès la signature du présent Accord, en étroite coopération avec la MISMA/ MINUSMA et la Force Serval. Ce déploiement comprendra la mise en place sans délais des premiers éléments des Forces de Défense et de Sécurité à Kidal, conjointement avec la MISMA/ MINUSMA et la Force Serval.

 

II. Du processus de normalisation

 

Article 12

 

Les Parties s'engagent à faciliter le déploiement de l'administration générale et des services sociaux de base dans le nord du Mali.

 

Article 13

 

Les Parties s'engagent à faciliter le déploiement de l'assistance humanitaire dans le nord du Mali et à favoriser le retour volontaire des personnes déplacées et des réfugiés, du fait du conflit armé, avec l'appui des partenaires du Mali.

 

Article 14

 

Les Parties s'engagent à assurer la libre circulation des personnes et des biens et le respect des libertés fondamentales.

 

III. Des mesures de mise en oeuvre, d'accompagnement et de confiance

 

Article 15

Les Parties s'abstiennent de tout acte et de tout propos qui seraient de nature à compromettre le processus de paix. Elles prendront toutes les mesures nécessaires pour renforcer la confiance et la cohésion nationale.

 

Article 16

 

Les Parties conviennent de mettre en place un Comité de Suivi et d'Evaluation présidé par le Représentant spécial du Secrétaire Général de l'ONU. Ce comité sera composé de deux représentants du Gouvernement, de deux représentants des Mouvements armés signataires, du représentant du Médiateur, du représentant du Médiateur associé de la CEDEAO, des représentants de la Commission de la CEDEAO, de l'UA, de l'ONU, de l'UE, de l'OCI, de l'Algérie, de la France, de la Mauritanie, du Niger, de la Suisse et du Tchad.

 

Le Comité se réunit une fois par mois sur convocation de son président.

Il peut se réunir chaque fois que de besoin à la demande de l'une des Parties.

 

Article 17

 

Le Comité de Suivi et d'Evaluation a pour missions de :

-veiller à la mise en oeuvre des arrangements sécuritaires;

-évaluer l'application de l'Accord;

-aider à la mobilisation des moyens financiers et à la recherche de l'assistance technique nécessaires aux actions de mise en oeuvre de l'Accord;

-appuyer la mise en oeuvre de l'Accord dans les délais convenus.

 

Article 18

 

Les Parties conviennent de la mise en place, dans les meilleurs délais, d'une commission d'enquête internationale sur les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, les crimes de génocide, les crimes de  violence sexuelle, le trafic de drogue et les autres violations graves du droit international des droits de l'Homme et du droit international humanitaire sur tout le territoire du Mali.

 

Les Parties s'engagent en outre, à prendre les mesures de confiance appropriées pour faciliter la mise en oeuvre du présent Accord.

 

A cet égard, elles s'engagent à libérer les personnes détenues du fait du conflit armé dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

 

Article 19

Les Parties s’engagent à rejeter toute forme d’extrémisme et de terrorisme, à n’apporter aucun soutien matériel ou moral aux groupes terroristes et criminels. Elles s’engagent en outre, à contribuer avec les forces internationales à la lutte contre le terrorisme et la criminalité.

Article 20

Les Parties s’engagent à sensibiliser les populations sur les dispositions du présent Accord.

A cet effet, le Gouvernement du Mali et les groupes armés du nord du Mali faciliteront l’organisation d’un forum des communautés du nord du Mali.

CHAPITRE III : DU PROCESSUS POST-ELECTORAL

I-            Du cadre de dialogue

 

Article 21

A l’issue de l’élection présidentielle et soixante (60) jours après sa mise en place, le nouveau Gouvernement du Mali, en collaboration avec la commission dialogue et réconciliation entamera, avec l’accompagnement de la communauté internationale, des pourparlers de paix avec toutes les communautés du nord, les signataires ainsi que les groupes armés ayant adhéré au présent Accord en vue d’aboutir à l’établissement d’une paix globale et définitive.

Ce dialogue inclusif portera, entre autres, sur les questions suivantes :

-      l’organisation administrative et institutionnelle du Mali, en particulier les régions du nord du mali désignées par certains sous le terme Azawad ;

-      la stratégie de développement intégré des collectivités territoriales du Mali ;

-      la réorganisation des forces de défense et de sécurité ainsi que le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion socioéconomique (DDR) des groupes armés du nord du Mali ;

-      l’amélioration de la gouvernance administrative, économique et politique ;

-      le retour des réfugiés et des personnes déplacées et leur réinsertion ;

-      la protection et la promotion des droits de l’homme au Mali ;

-      la justice et la réconciliation.

 

II-          Des dispositions diverses et finales

 

Article 22

Dans la mise en œuvre du présent Accord, les Parties s’engagent à collaborer étroitement avec le représentant de l’Union africaine, le représentant des Nations Unies et le représentant du Médiateur.

Article 23

En cas de difficulté de mise en œuvre ou d’interprétation des dispositions du présent accord, les parties s’engagent à trouver une solution par la concertation. A défaut d’un accord par la concertation, elles s’en remettront à la conciliation du représentant de l’Union africaine, du représentant des Nations unies et du représentant du Mdiateur de la CEDEAO.

Article 24

Le présent Accord est ouvert à l’adhésion d’autres groupes armés maliens existants non signataires qui s’engagent à respecter toutes ses dispositions sans condition.

Article 25

Les dispositions du présent Accord restent en vigueur jusqu’à la signature d’un accord global définitif de sortie de crise.

Le présent Accord, qui marque la volonté affirmée des Parties de préserver l’intégrité du territoire, l’unité nationale, la forme laïque et républicaine de l’Etat et de maintenir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, entre en vigueur à compter de sa date de signature.

 

Fait à Ouagadougou le 18 juin 2013

 


19/06/2013
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NEGOCIATIONS INTERMALIENNES: Enfin, la fumée blanche! !

 

Après une dizaine de jours de négociations, les différentes parties prenantes au dialogue inter-malien sont finalement parvenues à accorder leurs violons, le mardi 18 juin 2013, à Ouagadougou. A travers  cet accord, les différentes parties s’engagent, entre autres, à créer les conditions propices à la tenue de l élection présidentielle en juillet prochain sur toute l’étendue du territoire malien et à entamer un dialogue inclusif pour trouver une solution définitive à la crise. 

« Nous venons, en ce moment solennel, de consacrer par nos signatures la conclusion heureuse d’un important accord, à cette étape décisive du dialogue inter-malien ». Ces propos du président du Faso, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, Blaise Compaoré, ne pouvaient mieux tombés.

En effet, après  plus de dix jours de négociations, de tractations qui ont débuté le 7 juin 2013 à Ouagadougou, les différentes parties prenantes aux négociations de sortie de crise, à savoir le Mouvement national de libération de l’AZAWAD (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’AZAWAD (HCA), le Mouvement arabe de l’AZAWAD (MAA), la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR) et le gouvernement malien, sont finalement parvenues à la signature d’un accord de sortie de crise le mardi 18 juin dernier. L’accord a été signé par les chefs de délégations des différentes parties ; d’une part, le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, colonel Moussa Sinko Coulibaly, pour le compte du gouvernement malien, et d’autre part Alghabass Ag Intalla (HCA) et Bilal Ag Cherif (MNLA).

Par cet accord, les signataires se sont, entre autres, engagés à créer les conditions requises pour permettre l’organisation et la tenue de l’élection présidentielle libre et transparente en juillet 2013, sur toute l’étendue du territoire malien, y compris la région de Kidal.

Pour ce faire, les parties se sont engagé à arrêter définitivement toute forme d’hostilité et à observer un cessez-le-feu à compter de la date de signature de l’accord.

Il a également été question de la création d’une commission technique mixte de sécurité chargée de l’application du cessez-le-feu.

Les différentes parties ont également accepté d’entamer un dialogue inclusif pour trouver une solution définitive à la crise que traverse leur pays, après la présidentielle et la mise en place du gouvernement. 


Par cet acte, les différentes parties prenantes aux négociations 

ont affirmé leur volonté d’œuvrer ensemble

en vue de sortir leur pays de la crise

Le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne a été félicité et salué pour son rôle dans l’aboutissement heureux des négociations inter-maliennes.

Après le MNLA et le HCA, d’autres groupes basés au Nord- Mali, à savoir le Mouvement arabe de l’AZAWAD (MAA) et la coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR), ont exprimé “leur adhésion sans conditions aux accords“. « Le problème du Mali n’est pas une question de guerre à faire, mais de construire le Mali », renchérit le porte-parole des deux mouvements, Me Arouna Touré.

Conscients que cet accord ne serait rien s’il n’est pas appliqué, les représentants de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE) et  de l’ONU, ainsi que le médiateur de la crise malienne ont exhorté les différentes parties ayant pris part aux négociations de Ouagadougou, au respect des  accords pour l’intérêt supérieur des Maliens.

Par Philippe Bouélé BATIONO


19/06/2013
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