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CULTURE


Litterature africaine: L'écrivain Chinua Achebe n'est plus


L'un des plus grands écrivains africains, le Nigérian Chinua Achebe, auteur du roman culte "Le monde s'effondre", une critique du colonialisme qui s'est vendue à 10 millions d'exemplaires, est décédé à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille aujourd'hui. "L'une des plus grandes voix de la littérature de son temps, il fut aussi un mari, père, oncle et grand-père aimé, dont la sagesse et le courage ont inspiré tout ceux qui l'ont connu", a déclaré sa famille dans un communiqué. "Il est mort d'une brève maladie".


Selon les médias nigérians, l'écrivain est mort aux Etats-Unis dans un hôpital de Boston. Il se déplaçait en chaise roulante depuis un accident de la route en 1990. Selon un communiqué de la Fondation Mandela en Afrique du Sud, Chinua Achebe est décédé hier. "En sa compagnie, les murs de la prison tombaient", a commenté à son sujet Nelson Mandela, rappelle la Fondation.
Le président sud-africain Jacob Zuma a salué un "colosse de la littérature africaine".

"Le monde a perdu l'un de ses meilleurs écrivains et l'Afrique a perdu un diamant littéraire", a déclaré Mike Udah, porte-parole de l'Etat d'Anambra, où Achebe est né. Chinua Achebe avait publié en 1958 son premier roman, Le monde s'effondre (Things fall apart), une oeuvre devenue culte et imprégnée de la culture Igbo, son groupe ethnique, qui dénonçait la colonisation britannique au Nigeria.

22/03/2013
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GRAND JURY DE LA PUBLICITE AFRICAINE: La 2e édition s’ouvre à la sous région

La présidente du comité d’organisation du Grand jury de la publicité africaine (GJPA), Marie Antoinette Kouamé, a animé aux côtés du président des agences de conseil en communication du Burkina, Joachim Baki, un point de presse, jeudi 24 novembre dernier à Ouagadougou. Il était essentiellement question de la 2e édition du GJPA dont l’innovation est son ouverture sur 4 autres pays de la sous région, dont le Burkina.

 

Après une première édition qui a regroupé uniquement des publicitaires exerçant en Côte d’Ivoire, la 2e édition du Grand jury de la publicité africaine (GJPA),  qui aura lieu en  2012, sur les bords de la Lagune ébrié, s’ouvre à 4 pays de la sous région, à savoir le Bénin, le Mali, le Togo et le Burkina Faso. Une décision qui s’explique, selon Marie Antoinette Kouamé, présidente du comité d’organisation, par le fait que le GJPA comme son nom l’indique est une manifestation panafricaine. C’est pourquoi, le comité d’organisation a voulu l’étendre à d’autres pays de la zone UEMOA avant de l’étendre à l’Afrique entière.

Pour la 2e édition, ce sont 32 nominés qui partiront à la conquête du prix GJPA de la meilleure publicité africaine. En plus de ce prix, deux innovations entreront en vigueur en 2012, il s’agit du “prix GJPA développement durable“ qui récompensera la publicité qui présentera le mieux ledit thème et le “prix de l’annonceur“ dédié à l’entreprise qui se sera distinguée par son engagement citoyen, a traduit Marie Antoinette Kouamé.

 

La valeur des prix

« Le trophée GJPA n’a pas de valeur commerciale, mais symbolique. », a expliqué la présidente du Comité d’organisation. C’est donc dire que le prix permet à son détenteur d’affirmer son hégémonie sur la publicité africaine pendant deux ans. Car, le GJPA est une biennale. Le retard accusé (2009-2012) étant dû à la crise qu’a traversée le Pays de l’ivoire.

 

Le point de presse a été animé par Marie Antoinette Kouamé, présidente du comité d’organisation du GJPA, et Joachim Baki, président des agences de conseil en communication

 

De la chance du Burkina

Les professionnels de la publicité exerçant au Burkina ont-ils une chance de briller, voire de remporter un prix ? A cette question, le président des agences de conseil en communication, Joachim Baki, s’est voulu clair. Il a laissé entendre que, même si la Côte d’Ivoire semble un peu en avance sur les autres pays en lice, ces derniers ont leur mot à dire. Il a aussi dit qu’ils feront tout, à leur niveau, pour que seules les meilleures publicités aillent en compétition. Car, cela y va de l’image de la nation entière.

Le jury des GJPA sera constitué de 7 membres dont un président. Tous sont des professionnels du domaine qui viendront d’Europe et d’Afrique. La désignation de la meilleure publicité se fera par la combinaison de la note du jury (75%) et de celle du public (25%).

 

Par Philippe Bouélé BATIONO


30/11/2011
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PREMIER ANNIVERSAIRE DU DECES DE DJATA: Emotions et communion chez les artistes burkinabè

21 octobre 2010, 21 octobre 2011. Cela fait exactement un an que la talentueuse chanteuse Djata Ilébou a tiré sa révérence. L’on se rappelle que son décès est survenu à la suite d’un accident de retour d’un concert à Ziniaré. Evacuée à l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, dans le coma, la lionne des chanteuses burkinabè n’aura finalement pas survécu.

Un an après sa mort, son souvenir demeure intact dans l’esprit des mélomanes burkinabè et d’ailleurs. En témoigne la grande ferveur et la solidarité dont ont fait montre les artistes burkinabè à l’occasion de l’an 1 du décès de Badjata Mélissa Ilébou, à l’état civil.

En effet, du 17 au 22 octobre 2011,   les artistes et les Hommes du monde du showbiz burkinabè ont commémoré l’évènement à travers u n programme bien fourni qui comportait la dédicace de son œuvre posthume de 10 titres baptisée « Kampala » et enregistrée peu avant son décès, et le concert-hommage organisée le 21 octobre 2011, à la maison du peuple.

Cette soirée d’hommage a vu une bonne brochette d’artistes burkinabè de renom comme Bil Aka Kora, Sami Rama, etc. se produire en live  sur des airs de la défunte. Que d’émotions !

 

L’immortalité !

Le summum de ce premier anniversaire du décès de Djata demeure incontestablement la visite, le 22 octobre, au musée de Manéga, de la case ‘’Djata Ilébou’’, baptisée de son nom par l’éminent homme de culture et de tradition, Me Frédéric Titinga Pacéré. Une action forte de sens car, elle donne à son prénom tout son sens. En effet, Badjata signifie « on parlera de toi demain ».

 

Qui était Djata ?

Badjata Melissa Ilébou est née le 27 juin 1976 à Kampala, dans la province du Nahouri (Burkina Faso). Issue d’une famille d’artistes musiciens, elle apprend très tôt le chant et la danse où elle excellait comme on le verra dans plusieurs de ses clips ou de ceux d’autres artistes. Rien d’étonnant car à 4 ans                                 déjà, son père la forgeait au chant et à la danse aux côtés de sa mère et lui. Djata qui a eu la musique et la danse en héritage, a commencé sa carrière artistique en 1985. Elle parcourt ensuite de nombreux pays tels que le Canada, la France, la Suisse, les Pays Bas, l’Allemagne, l’Italie et bien sûr ceux de la sous région. Djata s’était particulièrement engagée pour la cause des orphelins et enfants défavorisés et soutenait ainsi les actions de l’Association Solidarité Enfants Défavorisés.


02/11/2011
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