Actu-infos

C’est demain samedi 9 juin 12, à Libreville que les Etalons, version Paul Put affronteront
les Panthères du Gabon de leur ex-mentor, Paulo Duarte. Un match à haut risque puisqu’après la sortie manquée le week-end, dernier face au Congo Brazzaville, le sélectionneur belge joue, peut-être, son avenir à la tête de l’équipe fanion.

Après le début manqué à domicile, lors de la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014 (0-0 face aux Diables rouges  du Congo), les Etalons du Burkina entament un match hyper difficile à Libreville face aux Panthères du Gabon, une équipe qui est désormais managée par un Paulo Duarte qui les connait bien, et même très bien.  

Dans leur posture actuelle, les Hommes de Paul Put n’ont pas d’autres choix que de produire un résultat : ils sont condamnés à faire un au moins un nul et surtout marquer pour espérer
être parmi les heureux élus pour le 3^e et dernier tour de ces éliminatoires. Une tâche qui semble bien difficile au     regard surtout du manque d’efficacité dont ont fait preuve les protégés du sélectionneur belge lors du précédent match, devant un public pourtant totalement acquis à leur cause.

Cette contre performance, les obligent à se battre comme des lions, pardon comme de vrais Etalons, même loin de leurs bases, afin de se mettre en confiance et redonner le sourire aux nombreux cœurs meurtris. Et cette tâche n’est pas impossible bien que ardue, n’est pas impossible à réaliser, surtout quand on considère le potentiel dont dispose Paul Put dans son équipe. Le seul problème est et sera encore le choix des hommes !

Ce match de tous les dangers pourrait, en cas de défaite, sceller le sort du nouvel entraineur belge des Etalons et peut-être précipiter le départ à la retraite de certains joueurs, comme l’a été le fiasco de la dernière CAN avec la retraite de l’ex-capitaine Mahamoudou Kéré.

D’autre part, les incertitudes concernant la présence du Stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang  et autres Eric Mouloungui, serait, quoi qu’on dise ou pense, de bon augure pour le Onze
national.  

Mais quoi qu’il en soit, Paul Put et ses poulains auront de belles cartes à jouer demain en vue de rapporter quelque chose de Libreville, et c’est tout le mal que nous leur souhaitons !

Par Philippe Bouélé BATIONO