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Après la perte de Rachidi Yékini, il y a seulement 3 jours, la grande famille du football africain vient à nouveau de perdre l’un de ses plus valeureux et dévoués porte-flambeau.

En effet, l’ancien international sénégalais, Jules Bocandé, s’en est allé, lundi 7 mai dernier, à Metz (France), des suites d’une intervention chirurgicale, d'un accident vasculaire cérébral pour être plus précis, à l’âge de 53 ans.

                                                                   
Joueur à la fois spectaculaire et efficace, Jules François Bocandé aura, durant sa carrière professionnelle, fait les beaux jours des clubs dans lesquels il a fait valoir son talent. Joueur au sang chaud, le natif de Ziguinchor goûtera très tôt à l’expérience professionnelle,  suite à des déboires avec les instances disciplinaires sénégalaises, notamment à un accrochage avec un arbitre. Du Casa Sports (Sénégal), Jules Bocandé déposa ses valises en Belgique, à Tournai (1980-82), puis à Seraing (1982-84), avant de rejoindre le FC Metz (France), l’année suivante avec qui il devient meilleur buteur du Championnat avec 23 buts sur la saison 1985-86. Il est ensuite transféré au Paris Saint-Germain, puis à l’OGC Nice, dont il deviendra l’attaquant emblématique de la fin des années 1980 et du début des années 1990, aux côtés du grand Robby Langers, inscrivant la bagatelle de 24 buts en 98 matches de D1. Il quittera Nice en 1992, pour une escale au RC Lens, pour terminer sa carrière en Belgique, à Alost.
Après 14 années passées avec les Lions de la Teranga,  Jules Bocandé aura été le principal acteur de la qualification de son pays pour CAN Égypte 1986, grâce à son triplé contre le Zimbabwe (3-0). Il a disputé le Onze sénégalais, les demi-finales de la CAN Algérie 1990 et les quarts de finale de la CAN 1992, à domicile. Il aura inscrit en tout 20 buts en 73 sélections avec les Lions.
Après sa retraite internationale, il prend les rênes de l’équipe nationale (1994-1995), puis intègre l’encadrement de l’équipe A,  dans les années 2000.
PBB