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Les Etalons du Burkina viennent de décrocher une qualification historique pour… la finale de la 29^e Coupe d’Afrique des Nations de football, après une victoire (1-1, 3 tab à 2), contre les Black Stars du Ghana, ce mercredi 6 février 2013. Le Burkina affrontera, le dimanche 10 février, à Johannesburg, le Nigeria qui a corrigé le Mali 4 buts à 1.

Historique ! Ils l’ont fait ! Les Etalons du Burkina ont décroché leur première qualification pour une finale de Coupe d’Afrique des nations, le mercredi 6 février 2013, après une victoire 3 tirs au but à 2, après un match nul 1-1, au terme des 120 minutes de jeu, face aux Black Stars du Ghana.

Malgré un arbitrage plus qu’hostile, Aristide Bancé et ses camarades ont réussi l’impossible en allant chercher jusqu’au bout du suspense la qualification pour la finale de la Coupe d'Afrique des Nations qu’ils disputeront le dimanche 10 février prochain, face au Super Eagles du Nigeria, larges vainqueurs du Mali 4 buts à 1.

Pourtant menés au score, dès la 13^e minute de jeu, sur un penalty généreux accordé par l’arbitre tunisien Slim Jedidi et transformé par Wakaso, suite à une faute de Panantiguiri sur Atsu, Aristide Bancé –qui était déjà à maintes reprises passé tout près de l’ouverture du score-ramènera les siens à la hauteur du Ghana, qui trompe des 20 mètres, Dauda (1-1). Après, les prolongations et de nombreuses occasions en faveur des nôtres, il fallut recourir aux tirs au but. La suite, on la connait.

Slim Jedidi ou l’arbitre partisan

Nos Etalons n’ont pas seulement joué contre 11 Ghanéens, mais aussi contre l’arbitre central tunisien, Slim Jedidi. En effet, ce dernier s’est très bien illustré par ses décisions approximatives et surtout en défaveur du Burkina.

6^e minute, Pitroïpa est séché par Boye dans la surface ghanéenne, mais l’arbitre ne bronche pas. 6 minutes plus tard, il accorde un penalty discutable à Atsu transformé par Wakaso (12^e).

105^e. Slim Jedidi s’illustre à nouveau, cette fois en refusant un but pourtant valable de Préjuce Nakoulma, prétextant une faute imaginaire sur Dauda, le portier ghanéen.

117^e, l’arbitre tunisien, loin de se satisfaire de ses lacunes, expulse Pitroïpa après un 2^e carton jaune, pour simulation, alors qu’il avait bel et bien été fauché par le même Boye (son coéquipier en club), dans la surface. Ce 2^e pénalty, pourtant valable a été une fois encore refusé au Burkina.

Vu sa prestation, il serait opportun d’ouvrir une enquête sur cet arbitre, surtout dans une période marquée par le scandale des matches truqués qui secoue d’ailleurs toute la planète football. Car, un tel arbitre est un sérieux danger pour l’avenir du football africain.

Burkina # Nigeria, les retrouvailles

Dans le premier match, c’était l’un des deux duels ouest-africain et franco-anglophone entre le Nigeria et le Mali. En effet, grâce à une belle entame de match et à un réalisme du reste assez rare, les Nigérians se sont très vite mis à l’abri grâce à Uwa Elderson Echiejile (25^e), Brown Ideye (30^e) et Emmanuel Emenike (44^e). En 2^e période le Mali qui paraissait littéralement assommé encaisse un 4^e but par Ahmed Musa (60^e). La réaction malienne interviendra à la 75^e par le truchement de Cheick Fantamady Diarra qui limite la casse au niveau des Aigles qui comme à la CAN 2012, échouent aux portes de la finale. Ils tenteront de décrocher à nouveau la 3^e place ce samedi 9 février, à Port Elizabeth, face au Ghana.

Quant aux Super Eagles, ils sont à deux doigts de décrocher un 3^e titre continental dont le dernier date de 1994. Pour cela, il leur faudra battre le Burkina, le 10 février prochain, à Johannesburg. Les paris sont ouverts.

Par Philippe Bouélé BATIONO