Pour une sécurisation optimale des transactions/ Pour une sécurisation optimale des transactions
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) en collaboration avec la chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF), a organisé, ce 14 juillet 2011, à Palace hôtel, un atelier de formation sur la certification électronique dont l’objectif est de former et de sensibiliser les groupements et associations professionnels membres de la CCI-BF et de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso afin de leur permettre de s’approprier les questions liées à la certification électronique pour une meilleure sécurisation de leurs communications et transactions. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre Gilbert Noël Ouédraogo.
Les technologies de l’information et de la communication sont un puissant catalyseur pour les affaires, donc pour la croissance économique. Néanmoins, celles-ci sont le plus souvent confrontées à un certain nombre de risques tels l’usurpation d’identité, l’interception des messages et autres paquets électroniques par des tiers, le vol de cartes de crédit, de numéros de comptes bancaires… Dans l’optique de lutter contre ces divers risques, l’ARCEP a mis sur pied, avec l’aide de son partenaire, l’Agence nationale de certification électronique de Tunisie, le certificat électronique dont le but est de sécuriser les transactions et autres communications électroniques, via une signature électronique.
Ainsi, cet atelier s’est présenté comme le lieu de idéal pour former et sensibiliser les groupements et associations professionnels membres de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et de la Maison de l’entreprise (ME) sur l’utilisation de ce nouvel outil que le ministre des Transports, des Postes et de l’Economie numérique, Gilbert Noël Ouédraogo, présente comme étant celui qui « assurera une fluidité de leurs activités et la garantie de l’inviolabilité de leurs documents et actes officiels ».
La formation permettra essentiellement aux participants de d’apprendre et d’échanger sur les procédures d’accréditation des prestataires, les procédures de reconnaissance des certificats, les conditions de validité et de suspension d’un certificat, de même que l’utilité de leur application, dans un environnement économique marqué par l’ouverture aux marchés internationaux compétitifs. La directrice générale adjointe de la CCI, Aimée Somda/Samaké, a fait remarquer que le « certificat électronique qui fait office de pièce d’identité électronique sur internet » est une véritable révolution dans ce sens qu’il permettra d’établir un environnement de confiance entre « deux entités distantes » pour communiquer entre elles et échanger des informations confidentielles. Toute chose qui a été corroborée par le président de l’ARCEP, Mathurin Bako, qui a rassuré ses interlocuteurs sur le fait que la signature électronique avait la même valeur qu’une signature manuscrite et qu’elle permettait au document portant la signature d’être reconnu par la personne à qui il est envoyé, car le certificat sur lequel on se base pour signé ayant une valeur juridique. Le certificat électronique est délivré par l’Agence nationale de certification électronique de Tunisie, sous le contrôle e l’ARCEP qui prendra plus tard le flambeau seul. La certification électronique coûte entre 30.000 (pour la signature électronique) et 220.000 F CFA (pour la sécurisation des sites web).
Par Philippe Bouélé BATIONO
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