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CRIME PASSIONNEL A YAGMA: Jaloux, il tue une dolotière par vingt-cinq coups de poignard

ASSASSINAT DE DAME FRANCOISE GAMA Le malfrat arrêté et déféré au parquet ! Adama Koama, l’homme qui aurait poignardé à mort Françoise Gama, dolotière et mère de 5 enfants, ainsi que 6 autres malfrats ont été présentés à la presse hier mercredi 30 juin 2010, au commissariat central de police de Ouagadougou. 11 coups de couteux ! C’est suite à cela que la dolotière et mère de 5 enfants, Françoise Gama, a succombé. L’assassin, Adama Koama, a été arrêté dimanche 27 juin 2010 et déféré hier matin au parquet. Selon les responsables du commissariat central de police de Ouagadougou, le crime aurait été commis dans la nuit du 24 au 25 juin 2010, au secteur 22 de Ouagadougou, plus précisément dans le village de Yagma. Auditionné lors de son arrestation, l’assassin explique qu’il avait connu la victime en 2009 et que celle-ci avait promis de l’épouser. Par amour pour celle qu’il voyait comme sa future épouse, Adama Koama se serait ruiné pour subvenir à ses multiples besoins. Mais à sa grande surprise, cette dernière a rompu leur relation et est partie avec un autre homme. Pour se venger, celui-ci aurait acheté un couteau, un mois environ avant son forfait. Ainsi donc, le mardi 22 juin 2010, il aurait invité Françoise Gama, sa victime, à son domicile. Mais, se sentant en danger, celle-ci aurait refusé l’invitation. La nuit du crime, aux environs de 23 heures, Adama Koama se serait rendu chez la dolotière. Celle-ci lui aurait servi un plat de riz qu’il a refusé de manger sur place. Sachant ensuite que la victime se préparait à sortir avec son bébé au dos pour se rendre avec des plats de riz chez son rival, l’assassin se serait empressé d’aller s’embusquer dans une maisonnette inhabitée. Quelques minutes avant son forfait, Adama Koama aurait pris le soin de se dévêtir pour ne pas se faire reconnaître de la dame. Surgissant devant elle, il aurait tenté de lui expliquer les griefs qu’il avait contre elle. Malheureusement, cette discussion aurait viré à la dispute. S’ensuivit alors une lutte dans laquelle Françoise Koama fut terrassée empoté dans son désir de vengeance, l’assassin l’aurait ensuite mortellement poignardée. Elle a reçu au total 11 coups de couteau et son bébé de 2 ans a été grièvement blessé à la jambe. C’est lors de son habituelle patrouille que les membres de la 5e équipe de la Brigade anti-criminalité auraient été informés par le Centre national de veille et d’alerte (CNVA) qu’une femme avait été mortellement agressée par un individu. Ceux-ci, après avoir informé leurs supérieurs, se seraient immédiatement rendus sur les lieux pour constater les faits, aidés de la police scientifique et technique. Les éléments prélevés sur les lieux du crime, à savoir des plats contenant du riz et plus loin une chemise, des chaussures et une lampe torche, leur ont permis d’émettre l’hypothèse d’un crime passionnel. En effet, après avoir auditionné les habitants de la zone, il est ressorti que l’agresseur avait été poursuivi par la clameur publique et s’était enfui. La victime identifiée, les enquêteurs se sont ensuite rendus au domicile de Françoise Gama avec les affaires que ses enfants ont tout de suite reconnues. C’est ainsi, selon le rapport de la police, que l’assassin aurait été identifié. Adama Koama, c’est ainsi que se nomme l’assassin, aurait ensuite été appréhendé dans son village natal, Lao, grâce à la collaboration de la police de Boussé. Ramené à Ouagadougou, au commissariat central de police, celui-ci a ensuite été déféré au parquet. Outre ce cas d’assassinat, 3 réseaux de 2 malfrats chacun, ce qui fait au total ont été présentés aux hommes de média. Le premier compte 2 trafiquants de cocaïne, à savoir Michel Nikiema et Saidou Tiendrebeogo alias Ping’li. Recherché activement par les services de la police nationale, c’est finalement une équipe de la Brigade anti-criminalité (BAC) qui a mis la main sur Ping’li alors que celui-ci s’apprêtait à faire une livraison de drogue. Il avait tenté, au cours de l’opération, de prendre la fuite à l’aide de sa motocyclette, mais il a été rattrapé et arrêté, a indiqué Joseph Zagré. Fouillé sur place, la police aurait trouvé sur lui une boule de cocaïne d’une valeur de 400 000 F CFA et 36 doses du même stupéfiant, d’une valeur de 1000 F CFA chacune. Auditionné, Ping’li aurait affirmé recevoir la came de quelqu’un qui se ravitaillerait dans un pays voisin. Lors de son arrestation, Ping’li aurait tenté de corrompre les policiers avec la somme de 300 000 F CFA, par l’entremise de son fournisseur, a indiqué le DG de la police nationale du Centre. Ping’li et Michel, son complice, sont actuellement bien au chaud dans l’une des cellules du commissariat central de police. Une boule de cocaïne d’une valeur de 400.000 F CFA, 36 boulettes de cocaïne d’une valeur 1.000F CFA l’unité, une moto Spark 135 Yamaha et la somme de 300.000F CFA ont été saisies par la police après l’arrestation des malfrats. En plus de ces trafiquants de stupéfiants, la police nationale a pris dans ses filets un réseau de faussaires. Aboubacar Sombié, informaticien multirécidiviste ayant séjourné à deux reprises à la MACO et Denis Léonard Malka, entrepreneur en bâtiment, spécialiste dans le montage de faux dossiers, « fabriquaient » toute sorte de documents administratifs ainsi que des diplômes. Equipés d’un ordinateur et de clefs USB, Aboubacar Sombié et son complice ont établis un peu plus de 200 documents dont des attestations de CEPE, de CAP, de BEPC, de BEP, de Licence, de Maîtrise ; des cartes grises pour motos et voitures, des permis de conduire, des permis urbains d’habiter, des relevés bancaires. Pour donner de la vraisemblance à leurs documents, Sombié et Malka scannaient les signatures et cachets des vrais signataires et allaient même jusqu’à confectionner les signatures et cachets sur leur ordinateur, grâce à des logiciels ultra performants. Ils ont été épinglés et mis en cage en attendant d’être entendus. La police a réquisitionné une clé USB contenant plus de 200 faux documents, un lot de feuilles cartonnées, un encreur et un ordinateur. Interrogé sur la suite de l’affaire, Joseph Zagré a laissé entendre qu’elle se poursuivait et que certains bénéficiaires auraient leur nom déjà marqué sur les documents. Il va même jusqu’à dire que ceux qui auraient déjà été intégrés dans la fonction publique avec ces documents seront interpellés et radiés. Abel Tapsoba et l’un de ses complices s’étaient spécialisés dans l’escroquerie et les vols à mains armées d’où ils emportaient les bouteilles de gaz et autres appareils électroménagers. Leur mode opératoire était le suivant. Le jour, le principal auteur de ces vols, Abel Tapsoba, repérait d’abord les maisons dans lesquels il allait opérer. Ensuite, il s’y rendait bien habillé, souvent costumé, à bord de l’une de ses voitures, et se faisait passer pour un ami du maître des lieux. Ainsi, il convainquait les employés de lui remettre ce dont il avait besoin. De nuit, aidé de ses amis, il cambriolait les boutiques, les super marchés, etc. où il tenait en respect les vigiles et emportait, à bord de son véhicule, la cargaison. Arrêté, il aurait dénoncé 2 de ses complices qui auraient, à leur tour, été interpellés par les services de la police, a annoncé Joseph k. Zagré, directeur général de la police nationale du Centre. Un fusil de chasse calibre 12, une cartouche de 12 mm, un pistolet de marque italienne, deux voitures de marque Ford : une de couleur rouge et une autre de couleur bleue, 45 bouteilles de gaz de 6 kg, 16 bouteilles de 12 kg et 4 foyers pour les bouteilles de 6 kg ont été saisis par la police lors de l’arrestation de Abel Tapsoba et de ses complices. Ce sont au total, 7 malfrats qui ont été pris dans les mailles du filet de la police nationale et présentés à la presse lors du point de presse de mercredi 30 juin dernier. Par Philippe Bouélé BATIONO.


17/11/2010
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