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BURKINA#COTE D'IVOIRE: Quelle pourrait être la clef du match?

Salifou Guigma, Horizon FM


Il faudra aborder ce match avec beaucoup de prudence. Il ne faudrait pas y aller en se disant qu’il faut qu’on fasse le résultat tout de suite. Parce que la Côte d’Ivoire est une équipe très expérimentée avec des joueurs qui jouent dans de grands clubs et qui savent gérer les matches, qui savent comment aborder une rencontre par rapport à tel environnement, à telle situation. Il faut donc aborder ce match avec beaucoup de prudence et surtout ne pas gâcher les occasions comme nous l’avons fait contre l’Angola. L’entraîneur gagnerait aussi à utiliser les joueurs qui ont un certain bagage technique de sorte à pouvoir provoquer des fautes parce qu’on a de bons tireurs de coups francs comme Alain qui l’a prouvé hier (le dimanche 22 janvier, ndlr). Il faut mettre la moindre occasion au fond. Il faut surtout une équipe physiquement au top parce que les Ivoiriens vont nous faire courir.

 

Kader Traoré, L’Observateur Paalga


Déjà l’entraîneur disait que celui qui gagnait son premier match avait 80% de chance de gagner. Nous avons perdu, qu’est ce qui nous reste encore ? Si nous répétons le jeu produit contre l’Angola, j’ai peur d’une humiliation. Par ce que les Ivoiriens Ont un potentiel offensif très aguerri, des joueurs très vifs qui peuvent porter le danger à tout moment. Il va falloir que nous nous concentrions d’abord. Au lieu de jouer pour la victoire, sans être pessimiste, il va falloir jouer pour ne pas trop encaisser trop de but, car un match nul n’est pas mauvais pour nous, à condition de bien négocier le dernier match contre le Soudan. Sinon, nos  chances sont toujours là. C’est vrai qu’elles sont infimes, mais elles sont réalistes. C’est maintenant à nous d’aller les conquérir.


Jacques Théodore Balima, Fasozine


Pour battre la Côte d’Ivoire, il faut rester concentrés, être déterminés et s’engager pour une victoire. Il n y a que deux possibilités au mieux une victoire et au pire un match nul. Mais il va falloir maintenir le même et surtout éviter les erreurs. Parce que contre l’Angola nous avons fait deux erreurs et nous avons encaissé 2 buts, mais face à la Côte d’Ivoire, même si nous ne faisons pas erreurs, c’est sûr qu’ils chercheront à marquer. Nous avons de grands joueurs comme Drogba, Salomon Kalou. Il faut donc travailler à réduire les erreurs, que chaque joueur se dise que c’est le match de survie pour la suite de la compétition. C’est avbec cette volonté que nous pourrons faire au pire le match nul contre la Côte d’Ivoire.


Moussavou Hamidou Billa, Canal 3


La clef du match c’est de faire le même scénario qu’en 2010 (CAN Angola 2010, ndlr), c’est-à-dire de fermer carrément le match. Parce qu’en fermant le match, il y a une possibilité de faire le match nul et de pouvoir négocier une victoire contre le Soudan. Mais, si nous ouvrons le match, avec les déchets que j’ai vu au premier match, il sera difficile de gagner parce que nous n’avons pratiquement pas de défense. Alors que la Côte d’Ivoire a une attaque de feu. La meilleure façon est de fermer le jeu pour espérer avoir un nul ou de compter sur des contre attaques et pouvoir battre le Soudan pour espérer passer.


Propos recueillis à Malabo Par Philippe Bouélé BATIONO






25/01/2012
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