16es DE FINALE DE LA LIGUE AFRICAINE DES CHAMPIONS: L’ASFA-Y fait un pas vers la qualification
L’ASFA Yennenga a battu l’Entente sportive de Sétif 2 buts à 1, le samedi 16 mars dernier, au stade du 4-Août, en match comptant pour les 16es de finale aller de la Ligue africaine des champions. Une victoire de bon augure avant la manche retour, dans trois semaines, en Algérie.
Malgré une première période laborieuse, la faute à un but matinalement concédé. Suite à une contre-attaque rondement menée par l’Entente sportive de Sétif, Mohammed Aoudia, à la réception de centre trompait la vigilance de Baba Zongo, 1-0 (2e). Cueillis à froid dans leur antre, les protégés de la princesse Yennenga, pressés de revenir au score balbutient leur football : pertes de balles, mauvais contrôles, mauvaises coordinations… se multiplient.
L’ASFA-Y (maillot sombre) devra faire un grand match,
dans 3 semaines pour faire tomber l’ES Sétif sur ses installations
Toute chose qui faisait les affaires des Algériens qui passent même tout près de l’aggravation du score sur un corner à la 35e et le sauvetage sur la ligne à la 43e. Il faut attendre pratiquement la 52e minute pour voir l’une des rares occasions du champion national, suite à une frappe cadrée du nouvel entrant Oumarou Nébié. 5 minutes plus tard, après une belle phase de jeu, Bassirou Ouédraogo lancé dans le dos de la défense se retrouve seul face au portier algérien, Sofiene Khedairia, mais perd son duel. Les minutes s’égrènent, l’ASFA-Y pousse et contraint son adversaire à reculer. A force de pousser, les Jaune et Vert obtiennent l’égalisation à la 70e minute, grâce à une tête imparable du même Bassirou Ouédraogo sur un centre millimétré de Alassane Sango (1-1, 70e). Ce but sonne le réveil des protégés du coach Cheikh Oumar Koné qui marqueront un second but à la 80e, œuvre du défenseur latéral, Alassane Sango, sur une passe lumineuse de Adama Zerbo (2-1). L’ASFA-Y se contentera de conserver sa victoire jusqu’au coup de sifflet final, sans prendre de risques. Une attitude qui provoquera la colère de Cheikh Oumar Koné dans la perspective du match retour, d’autant plus que cette équipe algérienne avait déjà éliminé le champion national, à ce même stade de la compétition (2-0, 4-3). Autant donc dire que la seconde manche ne sera pas de tout repos pour le représentant burkinabè en Ligue des champions, car il faudra aller chercher la qualification, dans 3 semaines, les 5, 6 et 7 avril prochain.
Par Philippe Bouélé BATIONO
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