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16e DE FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS:L’ASFA dit adieu à la compétition

Battus 2-0 à aller, en Algérie, par l’entente sportive de Sétif, les protégés de la princesse Yennenga n’ont pas pu faire mieux qu’une défaite 3-4, dimanche 3 avril 2011, au stade du 4-Août, lors du match comptant pour les 16es de finale retour, de la 15e édition de la Ligue africaine des champions. L’ASFA-Y a, de ce fait, montré son incapacité à vaincre la malédiction qui la suit depuis plusieurs décennies déjà.

 

Comme il fallait s’y attendre, le miracle n’a pas eu lieu et cela au grand dam des quelques supporters asfasiens qui avait néanmoins bravé certaines difficultés pour se rendre au stade du 4-Août dimanche 3 avril dernier, afin de pousser les leurs à la victoire.

3-4, c’est ce score qui a sanctionné le match comptant pour les 16es de finale retour de la Ligue africaine des champions.

Les jaune et vert, sans Mandela Ocansey laissé sur le banc, avait à cœur de refaire rapidement leur retard (il avait perdu 2-0, au match aller), comme le témoignent les nombreuses déclarations d’avant match.

 

Une première mi-temps bien algérienne

 

Les premiers instants du match, les Algériens prennent le match à leur compte. La première mèche du match sera logiquement allumée par l’ES Sétif. En effet, dès la 3e minute de jeu, le meneur de jeu algérien, Lazhar Hadj-Aissa, place un coup franc qui flirte avec le montant gauche de Ibrahima Sakandé. Le ton du match est donné et la réponse asfasienne intervient seulement une minute plus tard. Bien servi dans la profondeur, Solomon Asante se retrouve à terre, dans la surface, mais l’arbitre gabonais, Mbourou Roponat, ne bronche pas, 4e. Dans l’exercice de savoir qui met le plus le pied, les Algériens se sont montré les plus entreprenants, obligeant les poulains de Michel Kigoma, à courir continuellement derrière le ballon.

Bien servi dans la profondeur par le très inspiré Solomon Asante, Abass Bundu place un plat du pied qui  ne peut inquiéter Faouzi  Chaouchi, le portier du Sétif, c’est la plus belle occaz’ depuis le début du match. Malheureusement, pour les jaune et vert, cette action va sonner le réveil algérien. A la 28e, un corner bien exécuter par Lazhar Hadj-Aissa trouve la tête de Nabil Hemani, 0-1. L’ASFA est assommée et perd son football. Moment pour les Algériens de prendre les rênes du match. Le deuxième but interviendra peu avant la mi-temps, à la 45e très exactement. Sur un ballon anodin de Faouzi Chaouchi, le N°10, Lazhar Hadj-Aissa, part en solitaire, s’engouffre dans la surface, passe en revue 3 défenseurs, avant d’ajuster parfaitement Ibrahima Sakandé, 0-2. La tâche s’annonce presque impossible pour le représentant burkinabè dans cette compétition continentale : il faut maintenant marquer 5 buts pour se qualifier. C’est sur ce score de 0-2, que l’arbitre gabonais, Mbourou Roponat renvoie les deux équipes aux vestiaires.

 

Le réveil de l’ASFA-Y

 

A la reprise, Michel kigoma, l’entraîneur asfasien, dos au mur, lance dans le match sa botte secrète, Mandela Ocansey en lieu et place de Usman Abubacar (46e). Sur sa première balle, l’attaquant de poche asfasien manque de peu de réduire le score, le ballon touche le montant gauche de Faouzi Chaouchi. Ce ne sera que partie remise, puisque le capitaine, Aly Zoungrana, d’une frappe de l’extérieur du pied droit, trompe Chaouchi, 1-2, 50e. Les occasions se multiplient, les Algériens sont à la peine. Le deuxième but burkinabè est logiquement refusé pour une position de hors jeu. En effet, sur un coup franc puissant de Ali Rabo mal repoussé par le portier algérien ; la balle atterrit sur Aly Zoungrana qui s’y prend à plusieurs reprises pour tromper, avec l’aide de Mandela Ocansey, Faouzi Chaouchi, mais les deux joueurs étaient en position illicite. A la 63e minute de jeu, suite à une faute sur Adama Nii Plance, dans la surface de réparation, l’arbitre n’hésite pas à montrer le point de penalty. Mais, le justicier, Adama Plance, expédie le ballon  dans les 5.50 m.

Ocansey, sur un lob judicieux, se chargera de remettre les deux équipes à égalité, 2-2 (67e). Pas pour longtemps, puisque 11 minutes plus tard, soit à la 78e, Nabil Hemani à la réception d’un retrait de Lazhar Hadj-Aissa, crucifie Ibrahima Sakandé, 2-3.

A la 84e, Mamadou Zongo, (entré un peu plus tôt (60e) à la place de Rabo Ali) seul dans la surface de réparation, égalise du droit, 3-3. Mais l’Entente qui est venu pour faire un résultat positif, assènera le coup de grâce dans les arrêts de jeu, par Sofiene Zaaboub, 3-4.

3-4, ce sera le score final de ce match.

Encore une fois, l’ASFA-Y a montré son incapacité à répondre présente au grands rendez-vous. Eliminée qu’elle a été, et ce, pour la énième fois, dans les tours préliminaires de la ligue africaine des champions. La priorité est désormais au championnat.

 

Propos d’après match

 

Michel Kigoma, entraîneur de l’ASFA-Yennenga

 

« Nous avons préparer le match en conséquence. Mandela se remet d’une blessure qui l’a privé de compétition depuis longtemps. Aujourd’hui, c’est notre axe central qui a fait défaut. Nous avons dû composer avec elle. Assami étant blessé et Gabi Kaboré suspendu, nous n’avions pas d’axe central. »

 

Dellacasa Giovanni, entraîneur de l’ES Sétif d’Algérie

 

« L’équipe adverse a bien joué, que ce soit au match aller comme au match retour. Elle s’est bien comportée. Cependant, notre équipe était plus forte que l’adversaire. Alors, ce n’est pas une question de faiblesses, mais de niveau.

Nous sommes venus jouer en ayant à l’idée de réaliser une victoire. C’est notre philosophie de toujours chercher la victoire, et de cette façon, à défaut d’une victoire, nous pouvons réaliser un match nul. Si vous jouez pour un match nul, il est fort probable que vous réalisiez   une défaite. »

 

 

Par Philippe Bouélé BATIONO philippebationo@yahoo.fr



11/04/2011
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