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NEGOCIATIONS INTERMALIENNES: Enfin, la fumée blanche! !

 

Après une dizaine de jours de négociations, les différentes parties prenantes au dialogue inter-malien sont finalement parvenues à accorder leurs violons, le mardi 18 juin 2013, à Ouagadougou. A travers  cet accord, les différentes parties s’engagent, entre autres, à créer les conditions propices à la tenue de l élection présidentielle en juillet prochain sur toute l’étendue du territoire malien et à entamer un dialogue inclusif pour trouver une solution définitive à la crise. 

« Nous venons, en ce moment solennel, de consacrer par nos signatures la conclusion heureuse d’un important accord, à cette étape décisive du dialogue inter-malien ». Ces propos du président du Faso, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, Blaise Compaoré, ne pouvaient mieux tombés.

En effet, après  plus de dix jours de négociations, de tractations qui ont débuté le 7 juin 2013 à Ouagadougou, les différentes parties prenantes aux négociations de sortie de crise, à savoir le Mouvement national de libération de l’AZAWAD (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’AZAWAD (HCA), le Mouvement arabe de l’AZAWAD (MAA), la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR) et le gouvernement malien, sont finalement parvenues à la signature d’un accord de sortie de crise le mardi 18 juin dernier. L’accord a été signé par les chefs de délégations des différentes parties ; d’une part, le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, colonel Moussa Sinko Coulibaly, pour le compte du gouvernement malien, et d’autre part Alghabass Ag Intalla (HCA) et Bilal Ag Cherif (MNLA).

Par cet accord, les signataires se sont, entre autres, engagés à créer les conditions requises pour permettre l’organisation et la tenue de l’élection présidentielle libre et transparente en juillet 2013, sur toute l’étendue du territoire malien, y compris la région de Kidal.

Pour ce faire, les parties se sont engagé à arrêter définitivement toute forme d’hostilité et à observer un cessez-le-feu à compter de la date de signature de l’accord.

Il a également été question de la création d’une commission technique mixte de sécurité chargée de l’application du cessez-le-feu.

Les différentes parties ont également accepté d’entamer un dialogue inclusif pour trouver une solution définitive à la crise que traverse leur pays, après la présidentielle et la mise en place du gouvernement. 


Par cet acte, les différentes parties prenantes aux négociations 

ont affirmé leur volonté d’œuvrer ensemble

en vue de sortir leur pays de la crise

Le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne a été félicité et salué pour son rôle dans l’aboutissement heureux des négociations inter-maliennes.

Après le MNLA et le HCA, d’autres groupes basés au Nord- Mali, à savoir le Mouvement arabe de l’AZAWAD (MAA) et la coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR), ont exprimé “leur adhésion sans conditions aux accords“. « Le problème du Mali n’est pas une question de guerre à faire, mais de construire le Mali », renchérit le porte-parole des deux mouvements, Me Arouna Touré.

Conscients que cet accord ne serait rien s’il n’est pas appliqué, les représentants de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE) et  de l’ONU, ainsi que le médiateur de la crise malienne ont exhorté les différentes parties ayant pris part aux négociations de Ouagadougou, au respect des  accords pour l’intérêt supérieur des Maliens.

Par Philippe Bouélé BATIONO



19/06/2013
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